– SERGE GAINSBOURG / My Lady Heroïne
– HOT BUTTER / Pop Corn
– JACNO / Rectangle
– TELEX / Spike Jones
– DAF / Sato Sato
– DEUX / Paris Orly
– RUTH / Polaroïd roman photo
– YOUNG BOY / Life love and liberty
– IMAGINATION / New dimension
– KOTO / Jabdah
– FRONT 242 / Until death
– BERLIN / The metro
– DEPECHE MODE / Strange Love
– BOY HARSHER / Give me a reason
– SEX PISTOLS – Holidays in the sun
– THE CLASH – Clash city rockers
– THE RAMONES – Beat off the brat
– ZONE INFINIE – Les failles
– DEFAITE – Dans mes veines
– PIZZA O.D. – J’sers à rien
– TELECOMMANDE – Panique sur les écrans
– RIXE – Coups et blessures
– FAUX DEPART – L’aventure est morte
– PERTTI KURIKAN NIMIPAIVAT – Oma rauha
– LITIGE – Scanner
– DEAD RAMONES – Hello bad day
– EDITH NYLON – La danse des poignards
– KAS PRODUCT – So young but so cold
– PERIPHERIQUE EST – Système D.
– RED ZEBRA – I can’t live in a living-room
– FRUSTRATION – Dreams, laws, rughts and duties
– LES CALAMITES – Vélomoteur
– NEW PARADISE – Mani maniac
– ELLI ET JACNO – Main dans la main
– REGRETS – Tout le monde s’amuse
– LE CLUB – Un fait divers et rien de plus
– TAXI GIRL – P.A.R.I.S
– MY SISTER KLAUS – Château Rouge
– MODERNE – Switch on Bach
– MODERNE – Judo-o dojo
– TOKOW BOYS – Welcome to Japan
– URSA – L’esprit de la teuf
– ICH BIN – Danger
– LIO – Banana split
On a passé pas mal de temps dans les cartons à chercher ce disque lorsqu’on a commencé notre collec’… jusqu’au jour où notre ami Jojo nous l’a finalement offert. Cimer poto, on l’écoute toujours en pensant à toi. Garde la pêche !
–> Bad boys, bad boys, what you gonna do ? what you gonna do when they come for you ?
« Enola gay » est le plus gros succès d‘OMD (1980). La bombe atomique, c’est ce petit pick-up dégotté par J. au vide-grenier pour la modique somme de 5€. Voilà, ça pète !
Surtout quand un Maxi 45T nous tend les bras au vide-grenier. Just can’t get enough (1981) extrait de l’album Speak and Spell, a été composé par Vince Clarke avant qu’il ne quitte le groupe pour former Yazoo.
La New Beat déboule sur la scène internationale avec ce morceau du groupe belge Technotronic. Devenu un tube mondial en 1989, Pump the Jam est LE titre qui met le feu au dancefloor à tous les coups ! C’est inratable, à chaque fois, tout le monde se met à sauter partout. J’adore le clip réalisé sous acide.
« Amoureux solitaires », chanté par la belle et ingenue LIO en 1980 (elle avait 17 ans…) a été conçu par Elli et Jacno. Il s’agit en réalité d’une version française de « Lonely lovers », un morceau de leur très rock’n’roll premier groupe de musique, les Stinky Toys. Elli est à l’origine des paroles et du design de la pochette, son associé, de la musique. Leur patte est indiscutable et le titre incontournable. Belle collab’ !
Pour la version karaoké :
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge et qu'on n'a pas une chance
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Tous les jours sont les mêmes, j'ai besoin de romance
Un peu de beauté plastique pour effacer nos cernes
De plaisir chimique pour nos cerveaux trop ternes
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge puisque je sais que tu mens
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Oublions tout, nous-mêmes, ce que nous sommes vraiment
Amoureux solitaires, dans une ville morte
Amoureux imaginaires après tout qu'importe!
Que nos vies aient l'air d'un film parfait…
La la la la la…
Le confinement 2020, c’est comme si c’était tous les jours dimanches, mais les vide-grenier en moins, snif… C’est bien triste mais on ne se laisse pas abattre et on se console en sortant les classiques pour accompagner le barbeuk !
Classique synth-pop de 1982. Captain Sensible se nomme dans la vraie vie Raymond Ian Burns. Ce projet musical solo fait suite à une expérience proto-punk aussi différente qu’intéressante : Johnny Moped. Mais plus surprenant encore, il a fait partie du groupe The Damned dans lequel il fut bassiste, guitariste, claviériste, chanteur et compositeur ! Il a quitté le groupe en 1980 pour ne le retrouver qu’au début des années 2000. Il semblerait qu’ils continuent de tourner… Je n’imaginais pas que l’âme d’un punk pouvait se cacher derrière cette pochette et ce style. Encore une belle surprise de la Galaxie 45.
Non, je ne suis pas accro à Depeche Mode, euh… bon d’accord, un peu… je ne peux juste pas m’empêcher de collectionner leurs 45T. Est-il besoin de présenter ce groupe mythique qui s’est formé en Angleterre à l’aube des années 80 et de la musique électronique ? Leur nom a été emprunté à un magazine français. Martin Lee Gore, Dave Gahan et Andrew Fletcher constituent le noyau dur du groupe qui a perduré au fil des années. J’aime le son synth-pop-indus-new wave, les mélodies percutantes et addictives, les samples, les textes variés et intelligents. Je suis admirative de leur productivité, industrielle, elle aussi : 14 albums jusqu’à aujourd’hui qui en font une œuvre presque inépuisable. Une véritable usine à tubes !
Le titre New Life sort en 1981. Les membres du groupes ont à peine 20 ans. Ils sortent à peine de l’œuf et sont déjà énormes !
J’ai posté beaucoup d’italo-disco ces derniers temps sur le blog. On change un peu de registre avec ce classique universel et intemporel de Kraftwerk, The Model, extrait de l’album Computer World (1981). On avait eu beaucoup de chance de trouver le 45T dans un marché aux puces de Londres il y a une dizaine d’années. A ce moment-là, c’est la face B que j’écoutais en boucle, Computer Love. Je constate que cette mélodie me captive toujours autant. C’est sûr que celui-là, il a pas fini de tourner sur nos platines.
P.LION est un artiste italien qui a eu beaucoup de succès dans les années 80. Pourtant, même si son nom ne rappelle pas grand chose, cet héritier d’une famille bourgeoise de Lombardie (il était comte) a pourtant marqué les esprits. En effet, deux de ses chansons ont été utilisée pour le générique du TOP 50 sur Canal+, TF6 et MCM. A partir de 1984, date de la première diffusion de l’émission, c’est son morceau « Dream », composé la même année, qui est utilisé. Tout d’abord original, puis remixé au fil des années. « Happy children » pourtant sorti plus tôt (1983) le remplacera quelques années début 2000 avant de céder sa place à « Dream » de nouveau. On peut dire qu’il fait partie de la mémoire collective d’au moins deux générations d’ados. TOP !
Tombé pour la France est une chanson d’Etienne Daho sortie en 1985. Tout sauf du n’importe quoi. La musique, les paroles, le beau clip, réalisé par Jean-Pierre Jeunet, l’attitude désinvolte et la coiffure négligée d’Etienne qui nargue la rigueur de son costard… Tout est réuni avec beaucoup de talent pour faire de ce titre un monument emblématique des années 80 en France. A écouter à fond sur les platines !
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes…
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
C’est sans conteste l’un de mes classiques indémodables. Le premier single du groupe rennais NIAGARA est un tube de l’été 1985. J’adore le style de Muriel Moreno, la chanteuse. J’ai quelques fois essayé de l’imiter en karaoké mais ça rend pas pareil…
On a ressorti les disques pour l’anniv’ de mon beau-frère. De bons classiques qui ont surtout fait danser les oncles et tantes qui sont venus pour l’occasion. Les plus jeunes, ils ne jurent que par l’électro et le nombre de vues sur Youtube. C’est déconcertant. Du coup, nous les avons laissés à leurs tablettes pendant qu’on faisait la fête. Extrait :
Qui aurait dit qu’avec un nom pareil serait produit l’un des plus grand classiques de funk des années 80 ? Groupe obscur, morceau inusable. Un indispensable de la collec’
Ce groupe américain formé en 1973 autour d’instruments traditionnels va, dans les années qui suivent, créer une œuvre vraiment originale en y ajoutant des sons électroniques. Provocateur derrière une apparence clownesque, le groupe met en place un rock aux rythmiques atypiques et aux sonorités dissonantes qui va les amener à un réel succès populaire. Leurs textes autant que leurs costumes déjantés sont des critiques de la société américaine et de son consumérisme. On a pas résisté à acheter un bras notre album préféré de leur discographie, trouvé ce matin dans une boutique de Rennes. Freedom of Choice, sorti en 1980, est, à notre oreille, le plus punchy et funky de tous. Avec Girl u want, Gates of steel, ou encore Whip it dont voici le clip, c’est la mine à tube !
Comment avoir pu passer à côté de Krafwerk jusqu’à aujourd’hui ?
Le groupe qui s’est formé à Dusseldorf au début des années 70 par Florian Schneider-Esleben et Ralf Hütter est l’un de nos piliers. Ces deux-là, avec la participation successive de différents collaborateurs vont mener pendant les deux décennies qui suivent des expérimentations totalement visionnaires sur la musique. Enfermés parfois pendant plusieurs semaines dans leur propre studio d’enregistrement, Kling Klang, ils s’appliquent à créer les bases de la musique électronique. A la fois sombre et engagée, celle-ci émane de nouveaux instruments analogiques et s’inspire de l’environnement industriel de l’Allemagne de la Rhur. A la fois visuelle et sonore, leur œuvre est totale et déterminante dans l’histoire de la Musique. Kraftwerk, c’est un monument, que dis-je, un mythe vivant que nous avons eu le bonheur et a chance de voir deux fois en concert 3D ces dernières années. Le concept, avec son esthétique minimaliste, n’a pas pris une ride.
The robots est la 1° chanson de l’album The Man-Machine (1978), album que les spécialistes aiment décrire comme l’apogée de leur carrière.
The Breaks est LE monster tube de M. Kurtis Blow. Sorti en 1980, ce classique old school est le premier disque d’or du du hip-hop aux Etats-Unis. Un incontournable. Il fait même partie de la BO du jeu vidéo GTA, c’est pour dire…
Les inscriptions sur les pochettes de disques sont monnaie courante. Il s’agit du nom de son propriétaire, la plupart du temps. On imagine alors les boum où chacun ramenait ses disques et espérait les retrouver en fin de soirée. Mais parfois, on peut observer d’autres annotations, comme par exemple lorsque le disque à été offert, un petit mot en souvenir… ou encore celles de « vrais » DJ, du genre « passe les 3O premières secondes ! »… dessins, graffitis (surtout dans le hard rock et le hip-hop). Ce sont plein de petits indices touchants et symboliques qui témoignent de la passion que fait naître la musique. Observez par exemple celle-ci, assez discrète pour ne pas gâcher l’artwork, et assez lisible pour nous faire sourire.
Ce genre de détails fait partie de la vie et de l’histoire de ces objets qui traversent les décennies. Ici, la reine du disco, Donna Summer avec Onthe radio, tube de 1979 concocté avec Giorgio Moroder. Pour ma part, je passe toujours la première minute. A bon entendeur. J’essaierai de trouver d’autres exemples pour des prochains posts…
Tom Tom Club, c’est un de nos incontournables. Pop groovy funky hip-hop, c’est une musique multifacettes que des pochettes très colorées au style un peu naïf font passer pour de la musique pour enfants. Leurs riffs s’impriment dans nos cerveaux et nous mettent le sourire aux lèvres. Qui n’a jamais entendu « Genius of love » ? Personne, je pense. Ce classique sorti en 1981 a été samplé, re-samplé et re-re-samplé, presque au point d’en effacer les créateurs. Tina Weymouth et Chris Frantz ne sont rien moins que deux des membres de Talking Heads qui ont développé ce projet parallèlement à leur groupe d’origine. Ces deux-là font aujourd’hui partie de Gorillaz. Excusez du peu !
C’est le titre le plus connu de Taxi Girl, un groupe français qui a existé de 1978 à 1986. Il est sorti en 1980. Taxi Girl, c’est du post-punk avec de fortes tendances synthé et romantiques qui le fera assimiler à la vague des « jeunes gens modernes ». Leur histoire est marquée par d’impressionnantes prestations scéniques et plusieurs drames liés à la drogue. Le chanteur, Daniel Darc est lui-même décédé d’une overdose de médicaments et d’alcool en 2013. RIP.
Il s’agit d’un titre tardif de Boney M, sorti en 1981. Fini l’âge d’or du disco, leur 5° et dernier album n’a pas eu un succès retentissant. Pourtant je m’arrête sur ce morceau qui me semble assez atypique. Évidemment, le déhanché de Bobby Farrell et les costumes à paillettes de ses trois camarades sont toujours là (sinon ce ne serait plus Boney M…) Mais cette fois-ci, on les retrouve à Kingston, filmés en pleine tournée, dans une version longue mise en relief par un clip vraiment chouette. J’aime bien le virage musical qui intervient au moment du débarquement de l’avion et les ambiances des rues de la capitale de Jamaïque. Sur le 45T, c’est faceA/faceB. A mon avis ces quatre-là ont sacrément dû s’amuser pendant leur carrière. C’est BOONOONOONOOS !
Smalltown Boy est le premier single du groupe britannique Bronski Beat en 1984. Ce titre est un incontournable des années 80 et une référence dans le milieu gay puisqu’il parle de la difficulté de vivre son homosexualité dans les campagnes (voir le clip). Le morceau ne cesse d’inspirer des reprises et des remix (cf. Indochine, Rebotini…) mais c’est l’originale qui est et restera la meilleure et unique version valable à mon oreille. En plus de sa valeur politique, la mélodie au synthé me bouleverse à tous les coups. Respect.
MAGAZINE 60 c’est l’italo-disco à la française. Groupe originaire de Lille formé en 1981, ils étaient au départ trois avant que Jean-Luc Drion, le compositeur et producteur ne prenne seul les commandes en 1983 (il fera également partie du groupe MONTE KRISTO). C’est en 1984 et 1985 que sortent les titres « Don Quichotte » et « Rendez-vous sur la Costa del Sol » (avec la participation de Dominique Regiacorte et Pierre « El chico »). Deux énormes succès qui ont refait surface ces dernières années. C’est totalement kitsch et on adore !
Allez savoir pourquoi cette chanson de Visage (Grande Bretagne) sortie en Novembre 1980 a eu autant de succès ? Une mélodie aussi mystérieuse que mélancolique, aussi froide qu’envoutante qui fascine toujours autant les amateurs de dark 80’s. Fade to grey n’est rien moins qu’un tube planétaire mythique et inoubliable !
A chaque fois subjuguée par leurs airs post-disco additionnés de voix sensuelles, je ne peux pas non-plus m’empêcher de sourire devant l’esthétique excentrique qui complète leur style, souvent imité, jamais égalé : quelques références à l’Antiquité (Grèce, Rome ou Egypte, peu importe…), on y ajoute une pincée de strass et de paillettes, un écran de fumée (on est dans les années 80, quand même…) le tout sur un fond cosmique, on secoue fort sur le dancefloor et on obtient une musique indémodable qui hante les ondes depuis presque 40 ans déjà. Planète Imagination !
Les paroles de cette chanson m’ont, à l’époque où je l’ai découverte, rendue complètement dingue ! Il n’y a qu’à voir le clip pour constater que c’est un peu la fête des fous. On se croirait au carnaval de Dunkerque mais on est en fait à NY city en 1984 et Gloria Estefan chante son premier titre en anglais. Voici les paroles, à vous maintenant de les chanter :
Emergency - paging Dr. Beat - Emergency
Doctor I've got this feeling
Deep inside of me Deep inside of me.
Ijust can't control my feet
When I hear the beat When I hear the beat.
Hey doctor Could you give me something
To ease the pain To ease the pain
'Cause if you don't help me soon
I'm gonna lose my brain Gonna go insane.
Ijust don't know Don't know
How I'm gonna deal with you
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat.
I just don't know Don't know
Won't you help me Dr.Beat
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat
Won't you help me Dr. Beat.
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Say Say Say Doctor I've got this fever
That I can't control That I can't control.
Music makes me move my body
Makes me move my soul Makes me move my soul.
Doc You better give me something
'Cause I'm burning up Yes I'm burning up.
Doc You've got to find a cure
or we're gonna die Yes We're gonna die.
I just don't know Don't know . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Les paroles de ce titre sorti en 1984, traitent du sentiment de paranoia dans le quotidien. Outre un chouette clip et une jaquette visuellement très efficace, on note la participation de Michael Jackson pour chanter le refrain. Pas mal !
Voici un tube ! En plein boom de la new-wave, c’est le troisième de l’année 1981 pour Kim Wilde, après Kids in America et Chequered Love. On se laisse emporter par les synthés et la mélodie de Cambodia. Kim Wilde, c’est la classe et le sexy d’une femme des années 80. A noter que la chanteuse a mené parallèlement à la chanson une surprenante carrière de paysagiste, qui l’eut cru ? (cf. wikipédia, donc à vérifier quand même…) On note également que ce titre fait partie de la BO du film Discount, sorti en 2015.
Ce que j’aime dans le hip-hop des années 80, c’est tout ce qu’il véhicule. Idéologique et insouciant à la fois il amène dans son sillage, au-delà de la musique et des paroles, tout un tas de disciplines qui en font un courant incontournable et complet : danse, graffiti, attitude, style vestimentaire… Il se parodie parfois lui-même pour notre plus grand plaisir.
En prime, un petit film d’ambiance avec Jean-Michel Basquiat :
Puisqu’on aborde le contexte de New York dans les années 80, impossible de passer à côté de la naissance du hip-hop. Dans « The message » sorti en 1982, le pionnier Grandmaster Flash nous offre un condensé de toute l’ambiance fascinante qui y régnait, de l’énergie populaire incroyable qui émanait de cette ville. Ce titre est magique ! Il n’y a qu’à voir la façon dont il traverse les époques sans prendre une seule ride.
Dans les classiques des classiques années 80, je demande « Heart of glass ». Ce titre m’avait rendue dingue dans la première scène du film « La nuit nous appartient » avec Joaquin Phoenix. Depuis, je ne m’en lasse pas…
Du coup j’ai fait une fixation sur Blondie pendant quelques temps. Il me fallait tous les 45T, « Atomic », « Call me », « The tide is high »… J’aimais bien Blondie, parce qu’elle était sexy et rock’n’roll, mais surtout j’aimais l’ambiance qui allait avec la musique de ce groupe, comme dans le clip de « Rapture », où dans un décor de rue apparaissent Jean-Michel Basquiat, LEE et Fab 5 Freddy, parmi les artistes graffeurs les plus connus de l’époque.
Chaque 45 tours, avec sa pochette renferme un petit monde. Le son et l’image. Le design graphique à l’ancienne, avant que l’ordinateur n’existe. Les compositions entre texte, images et musique qui font que l’ensemble véhicule l’imaginaire authentique des années 70/80. De la même façon que crisse le diamant sur la surface du disque, il y a de la texture, l’objet fait appel à nos sens.
Au plus simple, une typo bien efficace et du son qui fait bouger les semelles !
Après ça, Jojo a disparu de la circulation pendant longtemps mais tout un monde venait de s’ouvrir à nous. Vertigineux et inépuisable. Nous sommes entrés dans la Galaxie 45 pour ne jamais en sortir.
Après ça, avec Jojo, on se revoyait souvent. On oscillait dans le quartier de la gare, entre la médiathèque, le Faubourg Bonnefoy et la Place Belfort où on habitait. Des quartiers de zonards où putes, dealers et clochards se partageaient le trottoir. Des gueules cassées se mettaient dessus, des jeunes défoncés se faisaient braquer devant la discothèque « Le Sept », les teufeurs faisaient la manche devant le Lidl pourri de la rue Matabiau, les restaurants afro foutaient le bordel avec du zouk à fond… On assistait souvent à des scènes incroyables. La bande de devant l’épicerie, ils m’avaient appelée « Blanche Neige ». Et puis, au milieu de tout ça, il y en avait un qu’on avait surnommé « Rick James ». C’était sa version junkie. Parce que « Superfreak » c’était un peu la chanson du moment…
Mes parents ne possédant que des Johnny, je n’avais jamais vraiment pris le temps d’écouter des disques avant ce jour-là. Si à la même période on m’avait passé les titres que nous avons écouté, cet après-midi-là, à la radio ou en CD, je les aurais trouvé sans intérêt. J’aurais zappé. Mais quelque chose de magique émanait de ce tourne-disque, comme s’il avait le pouvoir de magnifier le plus insignifiant des tube de la jeunesse de nos parents. Il crachotait des sons des années 70/80, on rigolait bien, et on se laissait gagner par l’euphorie de redécouvrir ces objets appartenant à une autre époque…
Un jour, alors qu’on traînait au bord du canal à Toulouse, notre copain Jojo s’est pointé. C’était un dimanche en début d’aprem, en 2008 je crois. On ne le connaissait pas très bien à l’époque, c’était la deuxième ou troisième fois qu’on le croisait et ça s’est vu tout de suite qu’il avait pas dormi depuis longtemps. Il est descendu de son vélo avec un cabas. Dedans, il y avait un tourne-disque portable, des 45 tours et des bières. Boney M, Tom Tom Club, Rick James, Indochine… Que des classiques ! On se les est passés un par un jusqu’à les avoir tous écoutés et toutes bues…