« Hypnose » – Titre envoûtant de Dominique Webb, illusionniste et hypnotiseur français et Jean-Michel Jarre (1973)
Disco disco discothèque !
« Amour à minuit » de Jessica (1983) – Les années 80 de l’ombre dans toute leur splendeur. Funky disco whisky coca folie !
SP EAK IN GI N TO NGU ES
« Speaking in Tongues » de Talking Heads est sorti en 1982. Une merveille assez inclassable, entre new wave, rock et funk ! S’il y a un album qui me met la pêche du début à la fin, c’est bien celui-là. A écouter sans modération.
Ok Chicago !
Résonance est une expérience musicale de Pierre Bachelet et Mat Camison (?). « Ok Chicago » est son premier disque sorti en 1975. Tout comme Jacno et Groquik de Nestlé, le titre peut se targuer d’avoir été utilisé en 1984 dans une publicité pour la marque UHU. Elle met en scène un superbe décor inspiré par le dessin de la pochette
–> https://www.ina.fr/video/PUB3784040102
Un grand moment de la télévision pour lequel je n’étais malheureusement pas née mais que je découvre avec beaucoup de plaisir aujourd’hui…
Dessus dessous
Down Under est un titre du groupe australien Men at Work. J’avoue qu’on l’avait choisi pour le design prometteur de la pochette, et petit +, seule la face A est pressée, ce qui est plutôt rare… La musique légère, casse pas la baraque mais sent le soleil (aucun mal à imaginer un dancefloor avec ce son-là en 1982) + le clip petit budget à l’humour bien débile dans lequel il me semble voir que les mecs se moquent des hippies. Bref, on frôle le ridicule, et ça pourrait être complètement nul mais je ne peux pas m’empêcher d’être touchée (ou consternée, ça dépend des jours…) par cette insouciance si propre aux années 80… Va pour un article.
Le rouge, le noir et le gris
Les Clash jurent un peu dans cette playlist au milieu d’illustres inconnus… Du coup, c’est pas forcément cohérent à l’oreille mais c’était juste beau de les voir tous ensemble. Pochettes Surprises !
The Clash – Radio Clash
Barbara Norris – Heavy Hitter
New Paradise – Mani Maniac
Ray Cooper – Breakdown
Bang Bang !
Un peu d’archéologie de grenier avec Bang Bang et My baby cried all night long de Nancy Sinatra . Deux titres magnifiques pour un 45T sorti la même année que ce mange-disque Pepito. 1966.
Full Beat
Beat bop to bicycle (1988) est un titre qui ne casse pas des briques mais s’illustre d’un beau travail graphique.
L’été sera chaud !
On a ressorti les disques pour l’anniv’ de mon beau-frère. De bons classiques qui ont surtout fait danser les oncles et tantes qui sont venus pour l’occasion. Les plus jeunes, ils ne jurent que par l’électro et le nombre de vues sur Youtube. C’est déconcertant. Du coup, nous les avons laissés à leurs tablettes pendant qu’on faisait la fête. Extrait :
J’aime regarder les filles – Patrick Coutin
Relax – Frankie goes to Hollywood
Joli mois de mai
Le joli mois de mai, mois de la brocante, de la farfouille et du vide-grenier, vient de nous offrir une belle moisson années 80.
Tom Tom Club – Don’t say no (1988)
Thompson Twins – Lies (1982)
Fun Fun – Baila bolero (1986)
Kevin Morane – Break dance (1984)
Yazoo – State farm (1983)
Reeds – In your eyes (1985)
Depeche mode – Love in itself (1983)
Sur ma miouzik
Voici un beau 45T de l’ombre. J’aime tomber sur ce genre de titre, drôle et consternant à la fois. Ça frôle le génie tout en flirtant avec le ridicule. Pour ma part, d’un point de vue musical, j’assume totalement celui-ci. Quant au clip…
PS : Retournez le disque ! la face B n’est pas sans intérêt –> J’perds mon temps avec moi
Mystérieux TTC
Tom Tom Club, c’est un de nos incontournables. Pop groovy funky hip-hop, c’est une musique multifacettes que des pochettes très colorées au style un peu naïf font passer pour de la musique pour enfants. Leurs riffs s’impriment dans nos cerveaux et nous mettent le sourire aux lèvres. Qui n’a jamais entendu « Genius of love » ? Personne, je pense. Ce classique sorti en 1981 a été samplé, re-samplé et re-re-samplé, presque au point d’en effacer les créateurs. Tina Weymouth et Chris Frantz ne sont rien moins que deux des membres de Talking Heads qui ont développé ce projet parallèlement à leur groupe d’origine. Ces deux-là font aujourd’hui partie de Gorillaz. Excusez du peu !
Was (not Was)
Wheel me out est le premier single (1980) de ce duo originaire de Détroit. Une musique totalement inclassable, quelque part entre rock et post-disco agrémentée par de petits airs jazzy… Mais cet espèce de flou artistique est magnétisé par l’image fascinante qui orne la pochette du 45T. Celle-ci a été prise lors de la projection de Bwana Devil, le premier film en 3D projeté au cinéma en 1952.
Cherchez le garçon…
…et trouvez son nom…
–> https://www.youtube.com/watch?v=BhTy8J0cBVI
C’est le titre le plus connu de Taxi Girl, un groupe français qui a existé de 1978 à 1986. Il est sorti en 1980. Taxi Girl, c’est du post-punk avec de fortes tendances synthé et romantiques qui le fera assimiler à la vague des « jeunes gens modernes ». Leur histoire est marquée par d’impressionnantes prestations scéniques et plusieurs drames liés à la drogue. Le chanteur, Daniel Darc est lui-même décédé d’une overdose de médicaments et d’alcool en 2013. RIP.
You don’t NOMI !
Klaus Nomi est un artiste hors-norme. Icône de la scène new-wave, son style n’en reste pas moins inclassable. Entre opéra et synthés, cet allemand qui a émigré à New York dans les années 70 a produit une œuvre totalement délirante avant de mourir en 1983 de sa séropositivité. Pour ma part, j’avoue que je ne l’écoute que très rarement bien que je voue un total respect au parcours de ce personnage qui reprend dans You don’t own me (1981) les paroles d’une chanson populaire américaine des années 60 :
You don't know me, I'm not just one of your little toys You don't own me, don't say I can't play with other boys And don't tell me what to do, don't tell me what to say Please when I go out with you, don't put me on display Because you don't know me, don't try to shame me in any way You don't own me, don't tie me down 'cause I never stay And don't tell me what to say, don't tell me what to do Just let me be myself, that's all I ask from you I'm young and I like to be young I'm free and I like to be free To live my life the way I want To say and do whatever I please
La fête des fous
Les paroles de cette chanson m’ont, à l’époque où je l’ai découverte, rendue complètement dingue ! Il n’y a qu’à voir le clip pour constater que c’est un peu la fête des fous. On se croirait au carnaval de Dunkerque mais on est en fait à NY city en 1984 et Gloria Estefan chante son premier titre en anglais. Voici les paroles, à vous maintenant de les chanter :
Emergency - paging Dr. Beat - Emergency Doctor I've got this feeling Deep inside of me Deep inside of me. Ijust can't control my feet When I hear the beat When I hear the beat. Hey doctor Could you give me something To ease the pain To ease the pain 'Cause if you don't help me soon I'm gonna lose my brain Gonna go insane. Ijust don't know Don't know How I'm gonna deal with you Doc Doc Doc Doc Doctor Beat. I just don't know Don't know Won't you help me Dr.Beat Doc Doc Doc Doc Doctor Beat Won't you help me Dr. Beat. Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . Say Say Say Doctor I've got this fever That I can't control That I can't control. Music makes me move my body Makes me move my soul Makes me move my soul. Doc You better give me something 'Cause I'm burning up Yes I'm burning up. Doc You've got to find a cure or we're gonna die Yes We're gonna die. I just don't know Don't know . . . Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Là où tout a commencé…
Un jour, alors qu’on traînait au bord du canal à Toulouse, notre copain Jojo s’est pointé. C’était un dimanche en début d’aprem, en 2008 je crois. On ne le connaissait pas très bien à l’époque, c’était la deuxième ou troisième fois qu’on le croisait et ça s’est vu tout de suite qu’il avait pas dormi depuis longtemps. Il est descendu de son vélo avec un cabas. Dedans, il y avait un tourne-disque portable, des 45 tours et des bières. Boney M, Tom Tom Club, Rick James, Indochine… Que des classiques ! On se les est passés un par un jusqu’à les avoir tous écoutés et toutes bues…