« Amour à minuit » de Jessica (1983) – Les années 80 de l’ombre dans toute leur splendeur. Funky disco whisky coca folie !
Typofolies II
Au moment de se séparer de quelques disques, une petite photo souvenir…
WAR !
You got the power / Cinco de mayo
Grâce à une ligne de basse explosive, le groupe WAR met le feu aux dancefloors en 1982. Le single est extrait de l’album « Outlaw », d’où le port du masque. Je pense sortir de chez moi avec le même, ces prochains jours…
Typofolies
Aucune cohérence musicale n’est à chercher dans cette playlist. Elle a été motivée par l’artwork typographique. Simple, efficace, coloré.
Bunny Sigler – Five fingers of Death (1973)
Musical Youth – Pass the dutchie (1982)
Joe Bataan – Rap O clap O (1979)
Hot Butter – Popcorn (1968)
Black Buster – Bump the bump (1975)
Karen Young – Hot Shot (1978)
Divine Divine
Notre drag-queen préféré nous séduit une fois de plus par ce titre : Shirts and tight blue jeans , un maxi 45 sorti en 1984. C’était l’age d’or, me direz-vous. Bobby O. produisait des disques comme il respirait. Sa collaboration avec Divine n’en était pas à ses débuts et avait déjà engendré plusieurs tubes. Leur duo transpire encore l’insolence et la liberté de cette époque.
L’été sera chaud !
On a ressorti les disques pour l’anniv’ de mon beau-frère. De bons classiques qui ont surtout fait danser les oncles et tantes qui sont venus pour l’occasion. Les plus jeunes, ils ne jurent que par l’électro et le nombre de vues sur Youtube. C’est déconcertant. Du coup, nous les avons laissés à leurs tablettes pendant qu’on faisait la fête. Extrait :
J’aime regarder les filles – Patrick Coutin
Relax – Frankie goes to Hollywood
Chemise
Qui aurait dit qu’avec un nom pareil serait produit l’un des plus grand classiques de funk des années 80 ? Groupe obscur, morceau inusable. Un indispensable de la collec’
AH AH ! NO NO !
Divine Jungle du Nord
Une nouvelle prise ce matin, sous le vent du Nord, entre éclaircies et averses de grêle, le vide-grenier n’aura finalement pas été vain. « Jungle Jezebel » de Divine est le premier album de cet interprète sorti en 1982 sous le label « O » Records (encore lui…) Divine. Harris Glenn Milstead de son vrai nom. Anti-reine du disco, personnage ultra-caricatural et scandaleux, ce drag-queen égérie de John Waters, s’est rendu célèbre par ses premiers rôles dans les films trash de ce dernier. Déjantée, anticonformiste, il devient rapidement une icône de l’Amérique underground des années 80. Plusieurs documentaires lui ont été consacrés : Divine Trash (1998) et I am Divine (2013)
Sur cet album sont présents Step by step, Alphabet Rap ainsi que Shoot your shot, qui sont des titres phares de la carrière inouïe de cet artiste controversé(e?). Harris Glenn Milstead est décédé en 1988 alors qu’elle était sur le point de tourner sur un épisode de « Mariés et deux enfants ».
Les disques et leur histoire
Les inscriptions sur les pochettes de disques sont monnaie courante. Il s’agit du nom de son propriétaire, la plupart du temps. On imagine alors les boum où chacun ramenait ses disques et espérait les retrouver en fin de soirée. Mais parfois, on peut observer d’autres annotations, comme par exemple lorsque le disque à été offert, un petit mot en souvenir… ou encore celles de « vrais » DJ, du genre « passe les 3O premières secondes ! »… dessins, graffitis (surtout dans le hard rock et le hip-hop). Ce sont plein de petits indices touchants et symboliques qui témoignent de la passion que fait naître la musique. Observez par exemple celle-ci, assez discrète pour ne pas gâcher l’artwork, et assez lisible pour nous faire sourire.
Ce genre de détails fait partie de la vie et de l’histoire de ces objets qui traversent les décennies. Ici, la reine du disco, Donna Summer avec On the radio, tube de 1979 concocté avec Giorgio Moroder. Pour ma part, je passe toujours la première minute. A bon entendeur. J’essaierai de trouver d’autres exemples pour des prochains posts…
Nogamatic style
On a trouvé un tourne disque portable des années 60 pour notre collec’ ! Merci le vide-grenier, une fois de plus. Petite playlist pour fêter ça :
Bangles – Walk like an Egyptian
Bonoonnnnoonooonnnoooos
Il s’agit d’un titre tardif de Boney M, sorti en 1981. Fini l’âge d’or du disco, leur 5° et dernier album n’a pas eu un succès retentissant. Pourtant je m’arrête sur ce morceau qui me semble assez atypique. Évidemment, le déhanché de Bobby Farrell et les costumes à paillettes de ses trois camarades sont toujours là (sinon ce ne serait plus Boney M…) Mais cette fois-ci, on les retrouve à Kingston, filmés en pleine tournée, dans une version longue mise en relief par un clip vraiment chouette. J’aime bien le virage musical qui intervient au moment du débarquement de l’avion et les ambiances des rues de la capitale de Jamaïque. Sur le 45T, c’est faceA/faceB. A mon avis ces quatre-là ont sacrément dû s’amuser pendant leur carrière. C’est BOONOONOONOOS !
Planète Imagination
Voici le 2° album de ce groupe mythique des années 80, dont est extraite la fameuse Just an illusion ainsi que Music and lights…
A chaque fois subjuguée par leurs airs post-disco additionnés de voix sensuelles, je ne peux pas non-plus m’empêcher de sourire devant l’esthétique excentrique qui complète leur style, souvent imité, jamais égalé : quelques références à l’Antiquité (Grèce, Rome ou Egypte, peu importe…), on y ajoute une pincée de strass et de paillettes, un écran de fumée (on est dans les années 80, quand même…) le tout sur un fond cosmique, on secoue fort sur le dancefloor et on obtient une musique indémodable qui hante les ondes depuis presque 40 ans déjà. Planète Imagination !
Un beau dimanche de chine
Se lever tôt le dimanche matin pour aller chiner n’a jamais été un problème. Quant il faut gratter le gel sur le pare-brise avant de s’enfoncer dans la campagne pour rejoindre les vide-greniers d’obscurs villages en plein hiver, la récompense, ce sont les petites galettes que l’on ramène à la maison. Nous avons fini par tomber sur Slice me nice de Fancy. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer. En prime, voici un petit son sympathique de Colonel Abrams, qu’on ne connaissait pas jusqu’à aujourd’hui. Le style « laser rose fluo » n’est pas sans rappeler Stomp des Brothers Johnson.
https://www.youtube.com/watch?v=tSNWeXGZMcU
https://www.youtube.com/watch?v=vxceCsEtMCg
Vivement l’été !
Le premier, on l’a trouvé avec notre copain Jojo aux puces de St Sernin à Toulouse, un 45T de la première heure, le deuxième, pas longtemps après… De quoi se remuer le popotin en attendant l’été !
Boom de Noël
Voici une triplette gagnante de notre boom de retrouvailles avec DJ CHINE II au Picon Club de Dunkerque. La soirée est un peu floue mais on a bien usé le plancher…
Music in the night – Solid strangers
La classe à l’italienne
Pochettes surprise
Chaque 45 tours, avec sa pochette renferme un petit monde. Le son et l’image. Le design graphique à l’ancienne, avant que l’ordinateur n’existe. Les compositions entre texte, images et musique qui font que l’ensemble véhicule l’imaginaire authentique des années 70/80. De la même façon que crisse le diamant sur la surface du disque, il y a de la texture, l’objet fait appel à nos sens.
Au plus simple, une typo bien efficace et du son qui fait bouger les semelles !
https://www.youtube.com/watch?v=5H69xXQRSgM
https://www.youtube.com/watch?v=ZLyGHK__Dxs
Superfreak
Après ça, avec Jojo, on se revoyait souvent. On oscillait dans le quartier de la gare, entre la médiathèque, le Faubourg Bonnefoy et la Place Belfort où on habitait. Des quartiers de zonards où putes, dealers et clochards se partageaient le trottoir. Des gueules cassées se mettaient dessus, des jeunes défoncés se faisaient braquer devant la discothèque « Le Sept », les teufeurs faisaient la manche devant le Lidl pourri de la rue Matabiau, les restaurants afro foutaient le bordel avec du zouk à fond… On assistait souvent à des scènes incroyables. La bande de devant l’épicerie, ils m’avaient appelée « Blanche Neige ». Et puis, au milieu de tout ça, il y en avait un qu’on avait surnommé « Rick James ». C’était sa version junkie. Parce que « Superfreak » c’était un peu la chanson du moment…
https://www.youtube.com/watch?v=QYHxGBH6o4M
Revival
Mes parents ne possédant que des Johnny, je n’avais jamais vraiment pris le temps d’écouter des disques avant ce jour-là. Si à la même période on m’avait passé les titres que nous avons écouté, cet après-midi-là, à la radio ou en CD, je les aurais trouvé sans intérêt. J’aurais zappé. Mais quelque chose de magique émanait de ce tourne-disque, comme s’il avait le pouvoir de magnifier le plus insignifiant des tube de la jeunesse de nos parents. Il crachotait des sons des années 70/80, on rigolait bien, et on se laissait gagner par l’euphorie de redécouvrir ces objets appartenant à une autre époque…
https://www.youtube.com/watch?v=SYnVYJDxu2Q
https://www.youtube.com/watch?v=kCP1m2ly_r0
https://www.youtube.com/watch?v=mmo4VQCjoJ8&list=PL0XAjui-xK6W5QghkkwTsfEV3tZ0turF-
https://www.youtube.com/watch?v=ZqiSBSFI7KM
https://www.youtube.com/watch?v=WkPV51HtLfw
https://www.youtube.com/watch?v=6PDmZnG8KsM
https://www.youtube.com/watch?v=rY0WxgSXdEE
https://www.youtube.com/watch?v=rgc_LRjlbTU
https://www.youtube.com/watch?v=UhrqvTUZQLo
DJ Wild.C