Smalltown Boy

Smalltown Boy est le premier single du groupe britannique Bronski Beat en 1984. Ce titre est un incontournable des années 80 et une référence dans le milieu gay puisqu’il parle de la difficulté de vivre son homosexualité dans les campagnes (voir le clip). Le morceau ne cesse d’inspirer des reprises et des remix (cf. Indochine, Rebotini…) mais c’est l’originale qui est et restera la meilleure et unique version valable à mon oreille. En plus de sa valeur politique, la mélodie au synthé me bouleverse à tous les coups. Respect.

Baila borriquito !

MAGAZINE 60 c’est l’italo-disco à la française. Groupe originaire de Lille formé en 1981, ils étaient au départ trois avant que Jean-Luc Drion, le compositeur et producteur ne prenne seul les commandes en 1983 (il fera également partie du groupe MONTE KRISTO). C’est en 1984 et 1985 que sortent les titres « Don Quichotte » et « Rendez-vous sur la Costa del Sol » (avec la participation de Dominique Regiacorte et Pierre « El chico »). Deux énormes succès qui ont refait surface ces dernières années. C’est totalement kitsch et on adore !

Electronically yours…

The Human League, groupe originaire de Sheffield en Angleterre, s’est formé en 1978. Il a connu quelques succès au début des années 80, Don’t you want me étant le plus renommé, avant de ralentir, délaissé pour des expériences menées en solo par différents membres du groupe. Being boiled est sorti en 1982.

Boum au Sunshine Bar

Voici le flyer de la boum où nous avons passé des disques mercredi soir dernier à Cologne. Ça s’est fait au Bauwagonplatz et il y avait plein de gens très sympa autour du feu et du bar. Une belle soirée.

Superwolf

Voici une nouvelle trouvaille du week-end : Can do it de Superwolf (1980). La musique ne casse pas des briques, mais grâce à l’image, ce petit rap old school devient tout-à-coup intéressant et drôle.

Ce soir c’est la folle ambiance…

… Au café ici la France !

Voici les premiers vers de ce cette chanson sortie en 1979. Ces trois garçons ne sont pourtant pas français mais belges. Le groupe, formé en 1978, n’était au départ qu’un canular. Inspiré tout à la fois par le disco et par l’utilisation d’instruments analogiques, leur univers teinté d’humour burlesque prends le contrepied de celui de Kraftwerk, froid et minimal, tout en lui empruntant ses codes (l’homme et la machine). Cela les a surement sauvés d’un succès commercial qui aurait pu récupérer le caractère subversif et impertinent de leur démarche. Au final, bien qu’on ne se rappelle pas tous les titres (notons quand même une pas remarquée du tout et très ironique participation à l’Eurovision en 1980…), Télex peut se vanter d’avoir été une authentique expérience artistique et a sa place parmi les références et les pionniers de la musique électronique. Moskow Disco est l’une de leurs pépites. Constatez…

Desert place

Les Twins sont un duo de synth-pop formé à Berlin Ouest en 1980. Le titre « Desert place » est paru l’année suivante. J’avoue qu’en écoutant la version longue, je troquerais bien mon 7″ contre le maxi avec son solo de synthé… mais on ne va quand même pas se plaindre. Celui-ci vient d’un vide-grenier estival trouvé par hasard du côté de St Nazaire… Là encore, l’artwork est minimal. Je ne sais pas ce qu’a fait la dame dans le clip pour qu’on la ligotte avec un fil de téléphone, mais en tout cas les deux gars, ils rigolent pas…

You don’t NOMI !

Klaus Nomi est un artiste hors-norme. Icône de la scène new-wave, son style n’en reste pas moins inclassable. Entre opéra et synthés, cet allemand qui a émigré à New York dans les années 70 a produit une œuvre totalement délirante avant de mourir en 1983 de sa séropositivité. Pour ma part, j’avoue que je ne l’écoute que très rarement bien que je voue un total respect au parcours de ce personnage qui reprend dans You don’t own me (1981) les paroles d’une chanson populaire américaine des années 60 :

You don't know me, I'm not just one of your little toys
You don't own me, don't say I can't play with other boys
And don't tell me what to do, don't tell me what to say
Please when I go out with you, don't put me on display

Because you don't know me, don't try to shame me in any way
You don't own me, don't tie me down 'cause I never stay
And don't tell me what to say, don't tell me what to do
Just let me be myself, that's all I ask from you

I'm young and I like to be young
I'm free and I like to be free
To live my life the way I want
To say and do whatever I please

Devenir gris

Allez savoir pourquoi cette chanson de Visage (Grande Bretagne) sortie en Novembre 1980 a eu autant de succès ? Une mélodie aussi mystérieuse que mélancolique, aussi froide qu’envoutante qui fascine toujours autant les amateurs de dark 80’s. Fade to grey n’est rien moins qu’un tube planétaire mythique et inoubliable !

 

La fête des fous

Les paroles de cette chanson m’ont, à l’époque où je l’ai découverte, rendue complètement dingue ! Il n’y a qu’à voir le clip pour constater que c’est un peu la fête des fous. On se croirait au carnaval de Dunkerque mais on est en fait à NY city en 1984 et Gloria Estefan chante son premier titre en anglais. Voici les paroles, à vous maintenant de les chanter :

Emergency - paging Dr. Beat - Emergency 
Doctor I've got this feeling 
Deep inside of me Deep inside of me. 
Ijust can't control my feet 
When I hear the beat When I hear the beat. 
Hey doctor Could you give me something 
To ease the pain To ease the pain 
'Cause if you don't help me soon 
I'm gonna lose my brain Gonna go insane. 
Ijust don't know Don't know 
How I'm gonna deal with you 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat. 
I just don't know Don't know 
Won't you help me Dr.Beat 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat 
Won't you help me Dr. Beat. 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . 
Say Say Say Doctor I've got this fever 
That I can't control That I can't control. 
Music makes me move my body 
Makes me move my soul Makes me move my soul. 
Doc You better give me something 
'Cause I'm burning up Yes I'm burning up. 
Doc You've got to find a cure 
or we're gonna die Yes We're gonna die. 
I just don't know Don't know . . . 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . . 
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .

I ran

Voici notre titre préféré de Flock of Seagulls, sorti en 1982. La pochette elle aussi trouve sa place dans notre top.

 

Un beau dimanche de chine

Se lever tôt le dimanche matin pour aller chiner n’a jamais été un problème. Quant il faut gratter le gel sur le pare-brise avant de s’enfoncer dans la campagne pour rejoindre les vide-greniers d’obscurs villages en plein hiver, la récompense, ce sont les petites galettes que l’on ramène à la maison. Nous avons fini par tomber sur Slice me nice de Fancy. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer. En prime, voici un petit son sympathique de Colonel Abrams, qu’on ne connaissait pas jusqu’à aujourd’hui. Le style « laser rose fluo » n’est pas sans rappeler Stomp des Brothers Johnson.

https://www.youtube.com/watch?v=tSNWeXGZMcU

https://www.youtube.com/watch?v=vxceCsEtMCg

Cambodia

https://www.youtube.com/watch?v=3T2VizbQAwY

Voici un tube ! En plein boom de la new-wave, c’est le troisième de l’année 1981 pour Kim Wilde, après Kids in America et Chequered Love. On se laisse emporter par les synthés et la mélodie de Cambodia. Kim Wilde, c’est la classe et le sexy d’une femme des années 80. A noter que la chanteuse a mené parallèlement à la chanson une surprenante carrière de paysagiste, qui l’eut cru ? (cf. wikipédia, donc à vérifier quand même…) On note également que ce titre fait partie de la BO du film Discount, sorti en 2015.

Rétro-futur

On adore ce titre de Fancy (1986). Tout est là. Le personnage, la musique, le clip et un artwork largement repris par toute la génération rétro-futur actuelle.

On aime aussi le clip du titre « Slice me nice » dont nous n’avons malheureusement pas encore trouvé le disque 🙁

C’est la magie de la création spontanée, qui, dans ces années-là, oscille sur cette infime et sensible frontière entre génie visionnaire et esthétique kitsch.

 

A chiper à choper

Ce que j’aime dans le hip-hop des années 80, c’est tout ce qu’il véhicule. Idéologique et insouciant à la fois il amène dans son sillage, au-delà de la musique et des paroles, tout un tas de disciplines qui en font un courant incontournable et complet : danse, graffiti, attitude, style vestimentaire… Il se parodie parfois lui-même pour notre plus grand plaisir.

En prime, un petit film d’ambiance avec Jean-Michel Basquiat :

 

 

New York city Zoo

Puisqu’on aborde le contexte de New York dans les années 80, impossible de passer à côté de la naissance du hip-hop. Dans « The message » sorti en 1982, le pionnier Grandmaster Flash nous offre un condensé de toute l’ambiance fascinante qui y régnait, de l’énergie populaire incroyable qui émanait de cette ville. Ce titre est magique ! Il n’y a qu’à voir la façon dont il traverse les époques sans prendre une seule ride.

 

Blondie

Dans les classiques des classiques années 80, je demande « Heart of glass ». Ce titre m’avait rendue dingue dans la première scène du film « La nuit nous appartient » avec Joaquin Phoenix. Depuis, je ne m’en lasse pas…

Du coup j’ai fait une fixation sur Blondie pendant quelques temps. Il me fallait tous les 45T, « Atomic », « Call me », « The tide is high »… J’aimais bien Blondie, parce qu’elle était sexy et rock’n’roll, mais surtout j’aimais l’ambiance qui allait avec la musique de ce groupe, comme dans le clip de « Rapture », où dans un décor de rue apparaissent Jean-Michel Basquiat, LEE et Fab 5 Freddy, parmi les artistes graffeurs les plus connus de l’époque.

 

I never dance

Ce week-end, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir pour la modique somme d’1€, ce disque au petit vide-grenier du coin, entre Sardou et Johnny ?

I never dance de Crysalis est une petite pépite d’italo-disco que nous avions reniflé il y 7 ans sur Youtube. Ni un 45T, ni un maxi 45T mais un 33 GIRI MAXI SINGLE !!!

Autant dire que depuis 3 jours, impossible de décrocher, il tourne en boucle à la maison…

 

Pochettes surprise

Chaque 45 tours, avec sa pochette renferme un petit monde. Le son et l’image. Le design graphique à l’ancienne, avant que l’ordinateur n’existe. Les compositions entre texte, images et musique qui font que l’ensemble véhicule l’imaginaire authentique des années 70/80. De la même façon que crisse le diamant sur la surface du disque, il y a de la texture, l’objet fait appel à nos sens.

Au plus simple, une typo bien efficace et du son qui fait bouger les semelles !

https://www.youtube.com/watch?v=5H69xXQRSgM

https://www.youtube.com/watch?v=ZLyGHK__Dxs

https://www.youtube.com/watch?v=2YqgxYiW-H4

https://www.youtube.com/watch?v=b9xBAtCsCTQ

Superfreak

Après ça, avec Jojo, on se revoyait souvent. On oscillait dans le quartier de la gare, entre la médiathèque, le Faubourg Bonnefoy et la Place Belfort où on habitait. Des quartiers de zonards où putes, dealers et clochards se partageaient le trottoir. Des gueules cassées se mettaient dessus, des jeunes défoncés se faisaient braquer devant la discothèque « Le Sept », les teufeurs faisaient la manche devant le Lidl pourri de la rue Matabiau, les restaurants afro foutaient le bordel avec du zouk à fond… On assistait souvent à des scènes incroyables. La bande de devant l’épicerie, ils m’avaient appelée « Blanche Neige ». Et puis, au milieu de tout ça, il y en avait un qu’on avait surnommé « Rick James ». C’était sa version junkie. Parce que « Superfreak » c’était un peu la chanson du moment…

https://www.youtube.com/watch?v=QYHxGBH6o4M

 

Revival

Mes parents ne possédant que des Johnny, je n’avais jamais vraiment pris le temps d’écouter des disques avant ce jour-là. Si à la même période on m’avait passé les titres que nous avons écouté, cet après-midi-là, à la radio ou en CD, je les aurais trouvé sans intérêt. J’aurais zappé. Mais quelque chose de magique émanait de ce tourne-disque, comme s’il avait le pouvoir de magnifier le plus insignifiant des tube de la jeunesse de nos parents. Il crachotait des sons des années 70/80, on rigolait bien, et on se laissait gagner par l’euphorie de redécouvrir ces objets appartenant à une autre époque…

https://www.youtube.com/watch?v=SYnVYJDxu2Q

https://www.youtube.com/watch?v=kCP1m2ly_r0

https://www.youtube.com/watch?v=mmo4VQCjoJ8&list=PL0XAjui-xK6W5QghkkwTsfEV3tZ0turF-

https://www.youtube.com/watch?v=ZqiSBSFI7KM

https://www.youtube.com/watch?v=WkPV51HtLfw

https://www.youtube.com/watch?v=6PDmZnG8KsM

https://www.youtube.com/watch?v=rY0WxgSXdEE

https://www.youtube.com/watch?v=rgc_LRjlbTU

https://www.youtube.com/watch?v=UhrqvTUZQLo

DJ Wild.C

 

 

 

Là où tout a commencé…

Un jour, alors qu’on traînait au bord du canal à Toulouse, notre copain Jojo s’est pointé. C’était un dimanche en début d’aprem, en 2008 je crois. On ne le connaissait pas très bien à l’époque, c’était la deuxième ou troisième fois qu’on le croisait et ça s’est vu tout de suite qu’il avait pas dormi depuis longtemps. Il est descendu de son vélo avec un cabas. Dedans, il y avait un tourne-disque portable, des 45 tours et des bières. Boney M, Tom Tom Club, Rick James, Indochine… Que des classiques ! On se les est passés un par un jusqu’à les avoir tous écoutés et toutes bues…

https://www.youtube.com/watch?v=7B7g0IKT6L0