– SERGE GAINSBOURG / My Lady Heroïne
– HOT BUTTER / Pop Corn
– JACNO / Rectangle
– TELEX / Spike Jones
– DAF / Sato Sato
– DEUX / Paris Orly
– RUTH / Polaroïd roman photo
– YOUNG BOY / Life love and liberty
– IMAGINATION / New dimension
– KOTO / Jabdah
– FRONT 242 / Until death
– BERLIN / The metro
– DEPECHE MODE / Strange Love
– BOY HARSHER / Give me a reason
– SIOUXIE AND THE BANSHEES / Spellbound
– MARQUIS DE SADE / Wanda’s loving boy
– THE CURE / The upstairs room
– TÔLE FROIDE / RV 8H15
– LITIGE / Bord de route
– TAULARD / Londres
– UNDER 45 / I am me
– LIAISINS DANGEREUSES / Être assis ou danser
– DAF / Sato Sato
– MODERNE / Vers l’Est
– ABSCHAUM / L’amour liquide
– FRUSTRATION / No trouble
– VOX LOW / I’ll save you anyway
– SOFT RIDER / The pool
– KOUDLAM / Alcoholics hymn
Aaaahhhh l’été, la saison des vide-greniers ! Voici un aperçu de nos dernières pépites…
– MISTRAL / Jamie
– LOESCHEN / Pulverpunks fuck off
– LITIGE / Sortir du passé
– LIAISONS DANGEREUSES / Etre assis ou danser
– LIO / Zip a doo wah
– KIMERA / Femme sauvage
– TOYAH / War boys
– INDOCHINE / Miss Paramount
– CHARLIE MAKES THE COOK / Boys and Girls
– BRONSKI BEAT / Hit that perfect beat
– YAZOO / Goodbye seventies
– DONNA SUMMER / I feel love
– DA HOOL / Meet her at the loveparade
Pour le retour de GALAXIE 45 sur le 107.FM de Florac, avec mon copain on a préparé une émission italo-disco, spéciale « ohohohohohohoh », en référence aux refrains de nos disques préférés 😉 voici la playlist :
– SEX PISTOLS – Holidays in the sun
– THE CLASH – Clash city rockers
– THE RAMONES – Beat off the brat
– ZONE INFINIE – Les failles
– DEFAITE – Dans mes veines
– PIZZA O.D. – J’sers à rien
– TELECOMMANDE – Panique sur les écrans
– RIXE – Coups et blessures
– FAUX DEPART – L’aventure est morte
– PERTTI KURIKAN NIMIPAIVAT – Oma rauha
– LITIGE – Scanner
– DEAD RAMONES – Hello bad day
– EDITH NYLON – La danse des poignards
– KAS PRODUCT – So young but so cold
– PERIPHERIQUE EST – Système D.
– RED ZEBRA – I can’t live in a living-room
– FRUSTRATION – Dreams, laws, rughts and duties
– LES CALAMITES – Vélomoteur
– NEW PARADISE – Mani maniac
– ELLI ET JACNO – Main dans la main
– REGRETS – Tout le monde s’amuse
– LE CLUB – Un fait divers et rien de plus
– TAXI GIRL – P.A.R.I.S
– MY SISTER KLAUS – Château Rouge
– MODERNE – Switch on Bach
– MODERNE – Judo-o dojo
– TOKOW BOYS – Welcome to Japan
– URSA – L’esprit de la teuf
– ICH BIN – Danger
– LIO – Banana split
« Obéis » est un album d’ICH BIN sorti en 2006. Rapidement en rupture de stock, il a finalement été réédité l’année dernière. Ce groupe nihiliste made in Mulhouse jette un regard froid et apocalyptique sur le quotidien de notre société moderne. J’adore le design graphique et cette carte imaginaire de France qui nous plonge dans leur fin du monde…
A écouter ici –> https://www.youtube.com/watch?v=uUbOEhet61I&list=PLF00120607F49DDF0
« Warm Leatherette » est un morceau qui date de 1978. Il a été réalisé et produit par Daniel Miller qui n’est autre que le créateur de Mute Records ( le label de Depeche Mode, Yazoo…) Il s’agit de la face B du tout premier disque de ce label (la face A s’appelle « T.V.O.D. ») Les paroles ont été inspirées par « Crash », écrit par JG Ballard en 1973. Ce livre parle de la fascination perverse d’un petit groupe d’individus pour le sexe et les accidents de voiture. Cet ouvrage aussi mythique que dérangeant a aussi inspiré un essai au philosophe Jean Beaudrillard, ainsi qu’un film au réalisateur David Cronenberg. Film que j’ai vu et qui met réellement mal-à-l’aise…
Quant à la superbe Grace Jones, elle s’est directement inspirée du morceau de The Normal et en a fait le nom de son album sorti en 1980. Cette nouvelle version est la face B de « I’ve seen that face before ». Et fanchement, elle est aussi classe qu’elle…
Voici les paroles :
See the breaking glass
In the underpass
See the breaking glass
In the underpass
Warm leatherette
Hear the crushing steel
Feel the steering wheel
Hear the crushing steel
Feel the steering wheel
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Melts on your burning flesh
You can see your reflection
In the luminescent dash
Warm leatherette
A tear of petrol
Is in your eye
The hand brake
Penetrates your thigh
Quick - Let's make love
Before you die
On warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Join the car crash set
« Changing minds » de 16BIT ou la révolution des écrans en… 1987. Petit bijou ésthétique, le clip exprime la fascination pour les nouvelles images créées par l’outil informatique qui se répandent un peu partout dans ces années-là.
Le disque a été pris en photo devant l’ordinateur « Genius 4000 » trouvé par mon copain à la déchett’ la semaine dernière.
Read the instructions on your plasma screen
store your program an disc
And now you move with the cursor up and down
left and right.
Printing directly from the keyboard
change line fourty in your program
Insert a sheet of paper and let the system run.
Face the fact you're left in the dark
with the fantastic 8 megabyte computer.
Start by checking all the connections
and now turn on the power.
While holding the bold key
activating the ram expansion port
Insert your final program
and then yau press 'return'.
changing
changing
changing minds.
Read the instructions on your plasma screen
store your program on disc
changing
changing
changing minds
If you have detected an error
enter the following cammand
Poke eighthundredandfiftyeight
one and two
three and four.
Pressing the backspace indicator
touch one of the red function keys
Select the background colour
the wihte
the black
the green
the red.
changing
changing
changing minds
Count these pieces of information
don't be afraid
my friend
Learn to use this computer
don't try to lose control
If you don't follow these instructions
a five pound explosive charge
Will detonate in your face
and now turn ott the power!
« Get closer » de l’italienne Valérie Dore (1984) La vérité est que je déteste sa voix, ainsi que le design graphique de ce 45T, vraiment sans intérêt mais par contre le son du synthé… et la présence sur scène de cette interprète (!) qui semble à chaque fois complètement possédée par ce qu’elle chante, j’adore !« The night » est un autre de ses morceaux/clip sublimé par l’instru magique des 30 premières secondes et sa performance scénique 😉 Je tiens à en féliciter les concepteurs, en particulier le coiffeur et le costumier. Un grand merci pour cette perle italo-romantique !
He Ha Ho de PEGGY (1986) ou l’italo-disco dans toute sa splendeur. C’est pas vraiment fait pour réfléchir, et on se met à fredonner le refrain malgré-nous… Ce disque a été déniché dans un recoin de la ressourcerie de la Grand-Combe où tous les articles sont à prix libre (et conscient, bien sûr…)
Take a trip to another dimension
Leave your troubles far behind
Make your move to a mind extension
Far beyond of space and time (space and time)
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
Take a trip to another dimension
Leave your troubles far behind
Make your move to a mind extension
Far beyond of space and time (space and time)
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
It's a place of your own invention
Take a break on the daily bright
Leave the world to spend the night on action
Don't trust the voice, see the center of your mind
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
– LE CLUB – Attentat à la couleur
– TAXI GIRL – Aussi belle qu’une balle
– TRIO – Anna Lassmichrein-Lassmichraus
– FULT – Fog Boung Girl
– GRAUZONE – Eisbaer
– BLANCMANGE – Feel me
– NEW ORDER – Chosen Time
– DEVO – The girl u want
– UNITS – The right man
– GUERRE FROIDE – Ersatz
– FUTUR-Z – Paranoïa
– VOX LOW – Some words of faith
– BOY HARSHER – Modulations
Mon titre préféré est « Epaule tattoo ». J’ai souvent bloqué sur le clip de ouf de ce morceau et je cherchais le 45T depuis longtemps. C’est mon mec qui a fini par me rapporter ce disque de chez Emmaüs alors qu’il déteste Etienne Daho. Résultat : il tourne en boucle à la maison. C’est beau l’amour…
Audace, indécence exigées
Blocus pour qui souhaite s'immiscer
Ce night club où le jazz est prisé
Réticence pour qui souhaite s'y glisser
Par le tempo possédée, sur la piste verglacée, da da dap dap
Par le tempo possédée, je l'ai vu danser
Ce night à l'admission privée
Entasse une foule électrisée
Par le tempo possédée, sur la piste verglacée, da da dap dap
Par le tempo possédée, ma Suzy dansait
Au Taboo, pas besoin de bagou
Son épaule est tattoo, tattoo
Là, sur sa peau gravé, à l'encre bleue dessiné, da da dap dap
Là, sur sa peau gravé, un tattoo bleuté
Audace, indécence exigées
Blocus pour qui souhaite s'immiscer
Ce night club où le jazz est prisé
Rictus crispé pour qui s'fait jeter
Vous avez sollicité, mes bas instincts suscités, da da dap dap
Vous m'avez sollicité, j'pouvais pas lutter
Oooh, Taboo, mais ce mot est à vous
Ton épaule est tattoo, t'es toute à moi
Je ne sais c'qui s'passa, Suzy dans le vice, versa, da da dap dap
Vice et vice et versa, quand Suzy cèda
Vice et vice et versa, Suzy dans le vice versa, da da dap dap
Vice et vice et versa, dans le vice, versa.
« Back to Tokyo » est une belle surprise dénichée chez Emmaüs. L’interprète, n’est autre qu’Axelle qui n’était pas encore Red. Ce disque paru en 1985 sur un label danois marque le début de sa carrière. La chanteuse belge, Fabienne Demal de son vrai nom, est assez méconnaissable dans ce clip de midinettes. Le synthé est magnifique. J’adore.
« Speaking in Tongues » de Talking Heads est sorti en 1982. Une merveille assez inclassable, entre new wave, rock et funk ! S’il y a un album qui me met la pêche du début à la fin, c’est bien celui-là. A écouter sans modération.
« Taste of Sugar » ne fait pas dans le romantisme avec les paroles de ce titre new beat de 1988. Ce style musical à la croisée de la new wave, de l’EBM (Electric body music – voir Front 242 ) et de l’acid house venue de Chicago est apparu en Belgique à la fin des années 80. Il intervient comme transition entre les années 80 et la techno qui voit le jour au début des années 90. Au départ diffusé exclusivement et de façon presque underground dans les discothèques du plat pays, il s’est ensuite répandu, commercialisé et caricaturé à l’extrême ( cf. Confetti ). J’aime bien l’énergie et l’authenticité qui émane des premières heures de ce style. Les vêtements et les chorés respirent l’insouciance et ça donne envie de danser !
En rapport avec le sujet, un documentaire très intéressant est en libre consultation. Il s’appelle « Sound of Belgium » et retrace l’histoire de la musique belge depuis le début du XX°s. Dit comme ça, ça a l’air chiant mais en fait pas du tout. On apprend comment émerge et se développe la musique électronique dans le contexte social et historique, de l’industrie de l’orgue de barbarie à celle du disque. A voir ici.
The nobody men. On ne pourrait pas mieux décrire le groupe obscur à l’origine de ce titre : VINYL. Avec un nom pareil, difficile de trouver quoi que ce soit sur la toile. Et encore, le son est aujourd’hui répertorié sur Youtube, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années lorsque nous l’avons déniché. Un seul 45T à leur actif (sorti en 1980) et pas des moindres. Au-delà de leur aura de mystère, la musique et les paroles déchirent sur la face A autant que sur la face B, pour laquelle j’ai personnellement une préférence. Pulse.
Ce n’est pas si souvent qu’un disque de synth-pop réunit autant de qualités avec en plus une pochette graphiquement très réussie. Une véritable pépite. Sans hésitation, un top de la collec’ !!!
On a passé pas mal de temps dans les cartons à chercher ce disque lorsqu’on a commencé notre collec’… jusqu’au jour où notre ami Jojo nous l’a finalement offert. Cimer poto, on l’écoute toujours en pensant à toi. Garde la pêche !
–> Bad boys, bad boys, what you gonna do ? what you gonna do when they come for you ?
« Enola gay » est le plus gros succès d‘OMD (1980). La bombe atomique, c’est ce petit pick-up dégotté par J. au vide-grenier pour la modique somme de 5€. Voilà, ça pète !
Surtout quand un Maxi 45T nous tend les bras au vide-grenier. Just can’t get enough (1981) extrait de l’album Speak and Spell, a été composé par Vince Clarke avant qu’il ne quitte le groupe pour former Yazoo.
Très beau titre de mes chouchous de Taxi-girl (1980)
–> https://www.youtube.com/watch?v=Aq_A5nORJGo
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Juste un corps sans mémoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Tu passes sans même me voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Juste un corps sans mémoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Tu passes sans même me voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Plus personne pour le voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Plus personne pour le voir.
La New Beat déboule sur la scène internationale avec ce morceau du groupe belge Technotronic. Devenu un tube mondial en 1989, Pump the Jam est LE titre qui met le feu au dancefloor à tous les coups ! C’est inratable, à chaque fois, tout le monde se met à sauter partout. J’adore le clip réalisé sous acide.
EDITH NYLON, ce sont six ados qui ont commencé à jouer dans un garage familial dans les années 70 alors qu’ils n’avaient même pas 18 ans. Ils ont été repéré lors d’un concours « Hollywood Chewing-gum » puis lancés sur le devant de la scène. Sous leur apparence prépubère, ils maîtrisent leurs instruments et les paroles un peu déjantées de leurs chansons déchirent ! Un véritable ouragan de fraîcheur sur la scène punk. Toute l’énergie et la fougue de leur jeunesse en concentré dans ce tube, Cinémascope. Après leur séparation et de surprenantes carrières (voir celle de la chanteuse, businesswoman internationale de premier ordre), le groupe s’est reformé à nouveau pour quelques concerts après un hiatus de 37 ans.
Nous avons visité une brocante ce matin. Du genre vintage coûteux pour jeunes cadres dynamiques. De beaux objets, orange si possible, des meubles très lourds, un tas de vieux vinyles poussiéreux jetés négligemment dans un coin de la pièce. Jusque-là, normal. En commençant à jeter un œil, on constate qu’il y a beaucoup de variète, pour ne pas dire de la soupe. Je ne peux pas m’empêcher de me demander qui achète ces disques-là, j’ai l’impression de voir sans arrêt les mêmes stocks qui ne bougent jamais. Et ceux-là sont chers : Sardou à 10€ pièce, Mireille Mathieu, pareil… Ils n’ont pas lésiné sur le prix des « classiques » (à chacun les siens après-tout…) Sans y croire beaucoup, par acquis de conscience, on continue un peu et c’est au milieu de tout ça qu’on tombe sur Alien Girl de Richard Bone. On ne l’avait jamais vu auparavant mais notre regard a tilté sur la jolie pochette (comme quoi, des fois, ça marche…) Au prix de 50 centimes, pas de gros risque, on le prend.
La magie de chiner, c’est qu’en découvrant ce son underground new-wave/synth-pop super-vitaminé composé par le mystérieux Richard Bone en 1981 on a pris une belle claque ! Le 45T en plus semble rare. Comme quoi, il ne faut jamais avoir de préjugé (ni de paresse) sur les vieux stocks poussiéreux. Il se peut que les Dieux du vinyle se soient penchés dessus sans prévenir pour y dissimuler un joyau. Merci le Hangar de la Plaine !
« Amoureux solitaires », chanté par la belle et ingenue LIO en 1980 (elle avait 17 ans…) a été conçu par Elli et Jacno. Il s’agit en réalité d’une version française de « Lonely lovers », un morceau de leur très rock’n’roll premier groupe de musique, les Stinky Toys. Elli est à l’origine des paroles et du design de la pochette, son associé, de la musique. Leur patte est indiscutable et le titre incontournable. Belle collab’ !
Pour la version karaoké :
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge et qu'on n'a pas une chance
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Tous les jours sont les mêmes, j'ai besoin de romance
Un peu de beauté plastique pour effacer nos cernes
De plaisir chimique pour nos cerveaux trop ternes
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge puisque je sais que tu mens
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Oublions tout, nous-mêmes, ce que nous sommes vraiment
Amoureux solitaires, dans une ville morte
Amoureux imaginaires après tout qu'importe!
Que nos vies aient l'air d'un film parfait…
La la la la la…
En 1981, Vince Clark en passe de quitter Depeche Mode rencontre dans un bar Alison Moyet. Ensemble, ils décident de former le groupe Yazoo. En 2 ans de collaboration, ils peuvent se vanter d’avoir laissé quelques tubes. « You and me both » est le second album sorti en 1983. Malheureusement en raison de nombreuses tensions, le groupe se sépare avant même la sortie du disque…
Notre ami David nous l’a offert après l’avoir trouvé dans des poubelles. Evidemment, on aime LE tube de l’album, Nobody’s diary et la coiffure de Vince dans le clip, mais Happy people n’est pas mal non-plus. En fait, sur tous les morceaux, le son du synthé est franchement génial (dans la lignée de Speak and Spell de D.Mode) + le design graphique magnifique de la pochette… Bref, on est pas prêt de l’échanger, celui-là.
Patrick Cowley, né en 1950 aux Etats-Unis, est un précurseur de la High-NRG. Ce style de musique inventé du côté de San Francisco et popularisé par les club gays au tout début des années 80 (Bobby « O » fait également partie de cette « avant-garde »), fait suite au disco en s’appuyant sur les nouveaux sons électroniques créés par les premiers synthétiseurs, dont le révolutionnaire Moog, mais avec des rythmes beaucoup plus rapides. La carrière de cet artiste a été lancée par Sylvester (dont il faisait les arrangements) en 1979, lorsqu’il travaillait dans la boîte de nuit où celui-ci se produisait. Son œuvre a été plutôt fulgurante. Lorsqu’il crée « Mind Warp« , Pat’, très affaibli par un mal étrange ne sait pas qu’il est atteint du SIDA. Il meurt juste après la sortie de ce fantastique album en 1982.
Distorsion de l’esprit. C’est la signification de Mind Warp. On aime tellement le titre et l’univers cosmique qui le baigne qu’on a pas pu s’empêcher de l’acheter en double avec deux artworks différents. Pochettes de rêve. Son galactique. Merci Patrick Cowley.
Grâce à une ligne de basse explosive, le groupe WAR met le feu aux dancefloors en 1982. Le single est extrait de l’album « Outlaw », d’où le port du masque. Je pense sortir de chez moi avec le même, ces prochains jours…
Ce titre est extrait du troisième album de Mano Negra sorti en 1991. Ce groupe français mené par Manu Chao et dont le nom désigne le travail au noir en Espagne, a été actif entre 1987 et 1994. On leur doit quelques beaux titres dont « King of the Bongo » qui fut repris plus tard dans le premier album solo de Manu, Clandestino dans une version plus roots. Clandestino a été mon premier CD gravé au collège. C’était illégal d’en faire et c’est ma copine Elo, la seule qui avait un ordinateur qui les faisait chez elle puis les revendait à la récré (1998). Je l’ai écouté jusqu’à ce qu’il ne passe plus, trop détérioré par les années. Par contre ce disque n’a pas pris une ride. Selon Wikipédia, la chanson a pour origine un morceau du trompettiste de jazz américain Roy Eldridge (1939)
Moma was queen of the mambo
Popa was king of the Congo
deep down in the jungle
I started hanging my first bon-go
King of the Bongo
King of the Bongo bong
Every mon-key 'd like to be
In my place instead of me cause
I'm the king of the bongo
The king of Bongo bong
I want to the big town
Where ther's a lot of sound
From the jungle to the city
Lookin' for a bigger crown
So I played my Bongo
For the people of the big city
But they don't crazy
When I'm bangin' my boogie
Cause people like disco
And people like house
That's why they don't applause
When I'm bangin' on my bongo
they say that I'm a clown
Makin' too much dirty sound
They say there is no crown
For little monkey in this town
Nobody like to be
In my place instead of me
Cause nobody go crazy
When I'm bangin' on my boogie
But I don't like no disco
And I don't like the house
'Cause I'm born to rock
I'm born to pogo
When I'm bangin' on my bongo
All that swing belongs to me
I'm so happy there's nobody
In my place instead of me
I'm a king without a crown
Hangin' loose in the big town
And I'm born to rock
I'm born to pogo
Le confinement 2020, c’est comme si c’était tous les jours dimanches, mais les vide-grenier en moins, snif… C’est bien triste mais on ne se laisse pas abattre et on se console en sortant les classiques pour accompagner le barbeuk !
Résonance est une expérience musicale de Pierre Bachelet et Mat Camison (?). « Ok Chicago » est son premier disque sorti en 1975. Tout comme Jacno et Groquik de Nestlé, le titre peut se targuer d’avoir été utilisé en 1984 dans une publicité pour la marque UHU. Elle met en scène un superbe décor inspiré par le dessin de la pochette
1981. Berlin n’est pas encore connu pour la bande originale du film Top Gun qui sera LE succès populaire du groupe. Formé de six membres venus de Californie, il sort son premier album sous le label Enigma Records pour moins de 3000$ : Pleasure victim. Dedans, se trouve ce qui sera (à notre goût) le meilleur titre de leur carrière : The Metro. Le son rend ouf, tout comme l’atmosphère un peu sombre du clip, dont la beauté esthétique reste emblématique de l’ambiance new-wave de ces années-là. Un incontournable de la collec’ !
https://www.youtube.com/watch?v=jEZP22b82ks
I'm alone sitting with my empty glass
My four walls follow me through my past
I was on a Paris train I emerged in London rain
And you were waiting there swimming through apologies
I remember searching for the perfect words
I was hoping you might change your mind
I remember a soldier sleeping next to me
Riding on the metro
You wore white smiling as you took my hand
So removed we spoke of wintertime in France
Minutes passed with shallow words
Years have passed and still the hurt
I can see you now smiling as I pulled away
I remember the letter wrinkled in my hand
"I'll love you always" filled my eyes
I remember a night we walked along the Seine
Riding on the metro
I remember a feeling coming over me
The soldier turned, then looked away
I remember hating you for loving me
Riding on the metro
I'm alone sitting with my broken glass
My four walls follow me through my past
I was on a Paris train I emerged in London rain
And you were waiting there swimming through apologies - sorry
I remember searching for the perfect words
I was hoping you might change your mind
I remember a soldier sleeping next to me
Riding on the metro
Classique synth-pop de 1982. Captain Sensible se nomme dans la vraie vie Raymond Ian Burns. Ce projet musical solo fait suite à une expérience proto-punk aussi différente qu’intéressante : Johnny Moped. Mais plus surprenant encore, il a fait partie du groupe The Damned dans lequel il fut bassiste, guitariste, claviériste, chanteur et compositeur ! Il a quitté le groupe en 1980 pour ne le retrouver qu’au début des années 2000. Il semblerait qu’ils continuent de tourner… Je n’imaginais pas que l’âme d’un punk pouvait se cacher derrière cette pochette et ce style. Encore une belle surprise de la Galaxie 45.
Non, je ne suis pas accro à Depeche Mode, euh… bon d’accord, un peu… je ne peux juste pas m’empêcher de collectionner leurs 45T. Est-il besoin de présenter ce groupe mythique qui s’est formé en Angleterre à l’aube des années 80 et de la musique électronique ? Leur nom a été emprunté à un magazine français. Martin Lee Gore, Dave Gahan et Andrew Fletcher constituent le noyau dur du groupe qui a perduré au fil des années. J’aime le son synth-pop-indus-new wave, les mélodies percutantes et addictives, les samples, les textes variés et intelligents. Je suis admirative de leur productivité, industrielle, elle aussi : 14 albums jusqu’à aujourd’hui qui en font une œuvre presque inépuisable. Une véritable usine à tubes !
Le titre New Life sort en 1981. Les membres du groupes ont à peine 20 ans. Ils sortent à peine de l’œuf et sont déjà énormes !
Down Under est un titre du groupe australien Men at Work. J’avoue qu’on l’avait choisi pour le design prometteur de la pochette, et petit +, seule la face A est pressée, ce qui est plutôt rare… La musique légère, casse pas la baraque mais sent le soleil (aucun mal à imaginer un dancefloor avec ce son-là en 1982) + le clip petit budget à l’humour bien débile dans lequel il me semble voir que les mecs se moquent des hippies. Bref, on frôle le ridicule, et ça pourrait être complètement nul mais je ne peux pas m’empêcher d’être touchée (ou consternée, ça dépend des jours…) par cette insouciance si propre aux années 80… Va pour un article.
J’ai posté beaucoup d’italo-disco ces derniers temps sur le blog. On change un peu de registre avec ce classique universel et intemporel de Kraftwerk, The Model, extrait de l’album Computer World (1981). On avait eu beaucoup de chance de trouver le 45T dans un marché aux puces de Londres il y a une dizaine d’années. A ce moment-là, c’est la face B que j’écoutais en boucle, Computer Love. Je constate que cette mélodie me captive toujours autant. C’est sûr que celui-là, il a pas fini de tourner sur nos platines.
En fait, ce nom n’est que l’un des innombrables pseudonymes de l’artiste italien Gianni Laszlo Coraini (cf. Danny Keith, De Niro, Ricky Maltese…) sous lesquels il a sorti un paquet de titres dans un pur style italo-disco. Un beau design graphique habille ce premier succès. Il fait écho au clip tourné à Paris dans le quartier de La Défense en 1984.
KOTO est un projet conçu par l’italien Anfrando MAIOLA. Jabdah qui sort en 1986, semble venir d’une autre dimension. Dès qu’il tourne sur la platine, c’est l’euphorie, et je n’ai qu’une envie, c’est de pousser le volume au max !
Les Clash jurent un peu dans cette playlist au milieu d’illustres inconnus… Du coup, c’est pas forcément cohérent à l’oreille mais c’était juste beau de les voir tous ensemble. Pochettes Surprises !
Ce tourne-disque rare de marque Big Sounder n’est malheureusement pas dans notre collec’. Nous l’avons trouvé au marché aux puces de Mexico sans toutefois pouvoir le ramener :_( (Dans un voyage de 6 mois, c’est un peu délicat…) Quand je regarde la photo, je me dis que j’aurais bien fait tourner quelques disques dessus. Mais on ne peut pas tout avoir. Y’a plus qu’à se consoler en se disant que c’est tout de même magnifique d’avoir créé des objets comme ça…
Un peu d’archéologie de grenier avec Bang Bang et My baby cried all night long de Nancy Sinatra . Deux titres magnifiques pour un 45T sorti la même année que ce mange-disque Pepito. 1966.
P.LION est un artiste italien qui a eu beaucoup de succès dans les années 80. Pourtant, même si son nom ne rappelle pas grand chose, cet héritier d’une famille bourgeoise de Lombardie (il était comte) a pourtant marqué les esprits. En effet, deux de ses chansons ont été utilisée pour le générique du TOP 50 sur Canal+, TF6 et MCM. A partir de 1984, date de la première diffusion de l’émission, c’est son morceau « Dream », composé la même année, qui est utilisé. Tout d’abord original, puis remixé au fil des années. « Happy children » pourtant sorti plus tôt (1983) le remplacera quelques années début 2000 avant de céder sa place à « Dream » de nouveau. On peut dire qu’il fait partie de la mémoire collective d’au moins deux générations d’ados. TOP !
Groupe suédois du début des années 80. Le clip aussi magnifique que kitch (il faut aimer le métal et le ballast, je vous l’accorde…) de leur morceau Brick (1985) a, pour l’anecdote été tourné dans le dépôt de trains de marchandises de la gare de Vitré en Bretagne. Pour de vrai !
You are a danger (1982) de Gary Low fait partie des premiers disques de notre collec’. On ne le passe plus beaucoup ces dernières années mais j’ai été agréablement surprise par le décor du plateau télé de ce live. Tellement italo !
De la synth pop minimale comme je l’adore ! Le visuel autant que les paroles sont d’une fraîcheur inaltérable. La complémentarité des deux artistes est idéale. Rectangle a été produit par Jacno seul et Main dans la main est leur premier single commun, sorti 1980. Si c’est vrai que le nombre de notes est assez limité dans leur œuvre globale, celle-ci a le mérite d’être tout public et de ne pas se prendre trop au sérieux. RIP JACNO (2009)
Tombé pour la France est une chanson d’Etienne Daho sortie en 1985. Tout sauf du n’importe quoi. La musique, les paroles, le beau clip, réalisé par Jean-Pierre Jeunet, l’attitude désinvolte et la coiffure négligée d’Etienne qui nargue la rigueur de son costard… Tout est réuni avec beaucoup de talent pour faire de ce titre un monument emblématique des années 80 en France. A écouter à fond sur les platines !
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes…
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Cocaïne est un titre du groupe belge de The Maxx sorti en 1988. L’un de ses membres, Serge Rameackers formera quelques mois plus tard dans le même style le groupe Confetti’s.
Le chanteur réunionnais nous régale avec ce clip de Peuples du Monde (vidéo d’assez mauvaise qualité, dommage) où apparaît entre autres le médiatique graffeur André pour une performance live, membre du crew 156 All Starz (avis aux connaisseurs…) Ambiance 1990 vintage !
Notre drag-queen préféré nous séduit une fois de plus par ce titre : Shirts and tight blue jeans , un maxi 45 sorti en 1984. C’était l’age d’or, me direz-vous. Bobby O. produisait des disques comme il respirait. Sa collaboration avec Divine n’en était pas à ses débuts et avait déjà engendré plusieurs tubes. Leur duo transpire encore l’insolence et la liberté de cette époque.
C’est sans conteste l’un de mes classiques indémodables. Le premier single du groupe rennais NIAGARA est un tube de l’été 1985. J’adore le style de Muriel Moreno, la chanteuse. J’ai quelques fois essayé de l’imiter en karaoké mais ça rend pas pareil…
On aime Samuraï (1985), titre composé par Michael Cretu, producteur d’origine roumaine qui fut le créateur d’une œuvre assez hétéroclite : des tubes Sandra au groupe Enigma dans les années 90 (pas du tout ma came, par contre, sorry)
Ce n’est pas le titre le plus connu d’Orchestral Manœuvre in the Dark mais il s’inscrit tout de même dans les premières expérimentations en matière de musique électronique (1983). On peut donc dire de lui qu’il est audacieux. En plus il s’illustre par un clip qui est un pur produit de l’esthétique des années 80. Tout y est : l’écriture digitale (rouge, en plus, la classe !), les fonds, les néons, la fumée, les objets et costumes rétros, le pas de danse « new wave » et bien sûr, le drapeau américain… Bref, ça vend du rêve 😉
Alors que je pensais avoir saturé d’écouter du disco, m’est venue aux oreilles cette extraordinaire pépite. Le groupe d’origine sud africaine HOT R.S nous offre une jouissive reprise de House of the rising sun de 14mn30s et un magnifique visuel pour ce disque paru en 1977. Une belle surprise que j’ai écouté en boucle toute le reste de la journée.
Voici un groupe obscur dont la pochette nous a fait de l’œil au cours d’un vide-grenier. Le monsieur qui s’en séparait n’est autre que le producteur de ce disque enregistré en 1975 près de Mâcon. « Show 2000 » est le nom du label sous lequel il faisait sortir des disques pour ses amis ou des artistes locaux. The fog boung girl est un titre de synth-pop aussi magnifique qu’inconnu (composé par Denis Malens) qui malheureusement (ou plutôt le contraire) est encore inconnu de l’internet. Chose hyper rare de nos jours qui fait qu’on se sent un peu privilégié de l’ajouter à notre collec’. Donc pas d’écoute cette fois-ci, mais un petit visuel de cet objet rare au graphisme soigné (Bernard Audet).
Never stop! (1989) est un titre de Front 242, groupe anticonformisme fondé en Belgique en 1981. Bien que leurs références esthétiques militaires furent controversées, l’influence exercée par leur œuvre dans l’histoire de la musique électronique reste quant à elle, indiscutable. Radicale, minimale, brutale et industrielle, ils nommeront eux-mêmes leur style EBM : Electronic Body Music.
CULTE !
Never stop
Never stop
We have ignition
We have control
Speed is reality
We've got to kick... start!
Can't you see
Don't you feel
It will never stop (never stop)
With no support
But strong conviction
Another step ahead
We handle the game
We handle the game
Well can't you see
Well don't you feel
It will never stop
Never stop
Never stop
We have ignition
We have control
Another step ahead
Don't you feel
Non stop
I'll show you at the end
To reach the top!
It will never stop!
Never stop!
On a ressorti les disques pour l’anniv’ de mon beau-frère. De bons classiques qui ont surtout fait danser les oncles et tantes qui sont venus pour l’occasion. Les plus jeunes, ils ne jurent que par l’électro et le nombre de vues sur Youtube. C’est déconcertant. Du coup, nous les avons laissés à leurs tablettes pendant qu’on faisait la fête. Extrait :
Qui aurait dit qu’avec un nom pareil serait produit l’un des plus grand classiques de funk des années 80 ? Groupe obscur, morceau inusable. Un indispensable de la collec’
Cette artiste populaire allemande s’est fait connaître avec l’universelle 99 Luftballons. Ce qui est dommage c’est que cette chanson, passée et repassée sur toutes les radios depuis 36 ans, ait aimanté toute l’attention du public jusqu’à presque évacuer tout le reste de son œuvre. Je pense notamment au groupe The Stripes dont elle était chanteuse et avec lequel elle a laissé un bel album. Oublié. Je pense également à ce titre, Nur Geträumt, premier single du groupe Nena extrait du même album que 99 Luftballons, sorti en 1982. Oublié aussi des radios françaises. Heureusement que notre ami Pascal nous l’a soufflé lors de l’une de ses émissions « spécial synthé » du SAV sur Radio Canut (Lyon), sinon on serait passé à côté de ce joli 45T.
Derrière ce nom se cachent les membres de Magazine 60, Jean-Luc Drion, Gérard Dulinski et Dominique Regia-Corte. Et derrière cette belle pochette se cache un tube de l’année 1985 : The Girl of Lucifer.
Ce groupe américain formé en 1973 autour d’instruments traditionnels va, dans les années qui suivent, créer une œuvre vraiment originale en y ajoutant des sons électroniques. Provocateur derrière une apparence clownesque, le groupe met en place un rock aux rythmiques atypiques et aux sonorités dissonantes qui va les amener à un réel succès populaire. Leurs textes autant que leurs costumes déjantés sont des critiques de la société américaine et de son consumérisme. On a pas résisté à acheter un bras notre album préféré de leur discographie, trouvé ce matin dans une boutique de Rennes. Freedom of Choice, sorti en 1980, est, à notre oreille, le plus punchy et funky de tous. Avec Girl u want, Gates of steel, ou encore Whip it dont voici le clip, c’est la mine à tube !
Comment avoir pu passer à côté de Krafwerk jusqu’à aujourd’hui ?
Le groupe qui s’est formé à Dusseldorf au début des années 70 par Florian Schneider-Esleben et Ralf Hütter est l’un de nos piliers. Ces deux-là, avec la participation successive de différents collaborateurs vont mener pendant les deux décennies qui suivent des expérimentations totalement visionnaires sur la musique. Enfermés parfois pendant plusieurs semaines dans leur propre studio d’enregistrement, Kling Klang, ils s’appliquent à créer les bases de la musique électronique. A la fois sombre et engagée, celle-ci émane de nouveaux instruments analogiques et s’inspire de l’environnement industriel de l’Allemagne de la Rhur. A la fois visuelle et sonore, leur œuvre est totale et déterminante dans l’histoire de la Musique. Kraftwerk, c’est un monument, que dis-je, un mythe vivant que nous avons eu le bonheur et a chance de voir deux fois en concert 3D ces dernières années. Le concept, avec son esthétique minimaliste, n’a pas pris une ride.
The robots est la 1° chanson de l’album The Man-Machine (1978), album que les spécialistes aiment décrire comme l’apogée de leur carrière.
Un très beau titre de Taxi Girl sorti en 1981. On adore la pochette du disque. Il semblerait qu’elle était vendue scellée et qu’il fallait la découper pour pouvoir écouter le morceau. Très classe !
Voici notre dernière trouvaille. Sans aucun doute LA MASTERPIECE de notre collec’ à ce jour !!! Mon cœur a du rater un battement lorsqu’on l’a sorti du carton de 45T. Puis j’ai cru mourir de joie quand le vendeur nous a annoncé le prix de 2€ pièce. DEUX. Gérard Pelletier et Cathy Tete sont les membres de ce groupe de musique électronique synth-pop qui s’est formé à Lyon en 1982. Inspirée par Kraftwerk et la minimal wave qui déboulent au début des années 80, leur œuvre résulte d’une création spontanée et de bricolage maison. Mais comme souvent pour les précurseurs, ils n’ont pas connu de succès retentissant. Trop d’avance sur leur époque. Ces deux-là n’ont pourtant jamais cessé de faire de la musique jusqu’à la mort de Gérard en 2013. Leur titre le plus connu est Paris Orly.
Quelques rééditions ont vu le jour dans les années 2000, mais les K7 et disques d’époque sont aujourd’hui des trésors d’une grande rareté. Felicita / Game and performance est leur premier single sorti en 1983 à 500 exemplaires. On n’en revient toujours pas d’en posséder un…
The Breaks est LE monster tube de M. Kurtis Blow. Sorti en 1980, ce classique old school est le premier disque d’or du du hip-hop aux Etats-Unis. Un incontournable. Il fait même partie de la BO du jeu vidéo GTA, c’est pour dire…
Voici un beau 45T de l’ombre. J’aime tomber sur ce genre de titre, drôle et consternant à la fois. Ça frôle le génie tout en flirtant avec le ridicule. Pour ma part, d’un point de vue musical, j’assume totalement celui-ci. Quant au clip…
Une nouvelle prise ce matin, sous le vent du Nord, entre éclaircies et averses de grêle, le vide-grenier n’aura finalement pas été vain. « Jungle Jezebel » de Divine est le premier album de cet interprète sorti en 1982 sous le label « O » Records (encore lui…) Divine. Harris Glenn Milstead de son vrai nom. Anti-reine du disco, personnage ultra-caricatural et scandaleux, ce drag-queen égérie de John Waters, s’est rendu célèbre par ses premiers rôles dans les films trash de ce dernier. Déjantée, anticonformiste, il devient rapidement une icône de l’Amérique underground des années 80. Plusieurs documentaires lui ont été consacrés : Divine Trash (1998) et I am Divine (2013)
Sur cet album sont présents Step by step, Alphabet Rap ainsi que Shoot your shot, qui sont des titres phares de la carrière inouïe de cet artiste controversé(e?). Harris Glenn Milstead est décédé en 1988 alors qu’elle était sur le point de tourner sur un épisode de « Mariés et deux enfants ».
Voice of Q (1982). Ce titre d’électro-disco nous a fait un clin d’œil du fond d’un carton où il était rangé avec de la musique classique et folklorique. Improbable. Et magnifique quand on constate sa cote sur les sites spécialisés. Un vrai coup de chance ! Mais c’est aussi toute la magie des vides-grenier, qui nous fait sentir qu’il est encore possible de trouver des petits bijoux en se penchant dans la poussière. Seulement 950 francs !!!
Les inscriptions sur les pochettes de disques sont monnaie courante. Il s’agit du nom de son propriétaire, la plupart du temps. On imagine alors les boum où chacun ramenait ses disques et espérait les retrouver en fin de soirée. Mais parfois, on peut observer d’autres annotations, comme par exemple lorsque le disque à été offert, un petit mot en souvenir… ou encore celles de « vrais » DJ, du genre « passe les 3O premières secondes ! »… dessins, graffitis (surtout dans le hard rock et le hip-hop). Ce sont plein de petits indices touchants et symboliques qui témoignent de la passion que fait naître la musique. Observez par exemple celle-ci, assez discrète pour ne pas gâcher l’artwork, et assez lisible pour nous faire sourire.
Ce genre de détails fait partie de la vie et de l’histoire de ces objets qui traversent les décennies. Ici, la reine du disco, Donna Summer avec Onthe radio, tube de 1979 concocté avec Giorgio Moroder. Pour ma part, je passe toujours la première minute. A bon entendeur. J’essaierai de trouver d’autres exemples pour des prochains posts…