– LES CALAMITES – Vélomoteur
– NEW PARADISE – Mani maniac
– ELLI ET JACNO – Main dans la main
– REGRETS – Tout le monde s’amuse
– LE CLUB – Un fait divers et rien de plus
– TAXI GIRL – P.A.R.I.S
– MY SISTER KLAUS – Château Rouge
– MODERNE – Switch on Bach
– MODERNE – Judo-o dojo
– TOKOW BOYS – Welcome to Japan
– URSA – L’esprit de la teuf
– ICH BIN – Danger
– LIO – Banana split
« Obéis » est un album d’ICH BIN sorti en 2006. Rapidement en rupture de stock, il a finalement été réédité l’année dernière. Ce groupe nihiliste made in Mulhouse jette un regard froid et apocalyptique sur le quotidien de notre société moderne. J’adore le design graphique et cette carte imaginaire de France qui nous plonge dans leur fin du monde…
A écouter ici –> https://www.youtube.com/watch?v=uUbOEhet61I&list=PLF00120607F49DDF0
« Warm Leatherette » est un morceau qui date de 1978. Il a été réalisé et produit par Daniel Miller qui n’est autre que le créateur de Mute Records ( le label de Depeche Mode, Yazoo…) Il s’agit de la face B du tout premier disque de ce label (la face A s’appelle « T.V.O.D. ») Les paroles ont été inspirées par « Crash », écrit par JG Ballard en 1973. Ce livre parle de la fascination perverse d’un petit groupe d’individus pour le sexe et les accidents de voiture. Cet ouvrage aussi mythique que dérangeant a aussi inspiré un essai au philosophe Jean Beaudrillard, ainsi qu’un film au réalisateur David Cronenberg. Film que j’ai vu et qui met réellement mal-à-l’aise…
Quant à la superbe Grace Jones, elle s’est directement inspirée du morceau de The Normal et en a fait le nom de son album sorti en 1980. Cette nouvelle version est la face B de « I’ve seen that face before ». Et fanchement, elle est aussi classe qu’elle…
Voici les paroles :
See the breaking glass
In the underpass
See the breaking glass
In the underpass
Warm leatherette
Hear the crushing steel
Feel the steering wheel
Hear the crushing steel
Feel the steering wheel
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Melts on your burning flesh
You can see your reflection
In the luminescent dash
Warm leatherette
A tear of petrol
Is in your eye
The hand brake
Penetrates your thigh
Quick - Let's make love
Before you die
On warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Warm leatherette
Join the car crash set
Take a trip to another dimension
Leave your troubles far behind
Make your move to a mind extension
Far beyond of space and time (space and time)
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
Take a trip to another dimension
Leave your troubles far behind
Make your move to a mind extension
Far beyond of space and time (space and time)
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
It's a place of your own invention
Take a break on the daily bright
Leave the world to spend the night on action
Don't trust the voice, see the center of your mind
Lift-off, lift-off
Lift-off, lift-off
Mon titre préféré est « Epaule tattoo ». J’ai souvent bloqué sur le clip de ouf de ce morceau et je cherchais le 45T depuis longtemps. C’est mon mec qui a fini par me rapporter ce disque de chez Emmaüs alors qu’il déteste Etienne Daho. Résultat : il tourne en boucle à la maison. C’est beau l’amour…
Audace, indécence exigées
Blocus pour qui souhaite s'immiscer
Ce night club où le jazz est prisé
Réticence pour qui souhaite s'y glisser
Par le tempo possédée, sur la piste verglacée, da da dap dap
Par le tempo possédée, je l'ai vu danser
Ce night à l'admission privée
Entasse une foule électrisée
Par le tempo possédée, sur la piste verglacée, da da dap dap
Par le tempo possédée, ma Suzy dansait
Au Taboo, pas besoin de bagou
Son épaule est tattoo, tattoo
Là, sur sa peau gravé, à l'encre bleue dessiné, da da dap dap
Là, sur sa peau gravé, un tattoo bleuté
Audace, indécence exigées
Blocus pour qui souhaite s'immiscer
Ce night club où le jazz est prisé
Rictus crispé pour qui s'fait jeter
Vous avez sollicité, mes bas instincts suscités, da da dap dap
Vous m'avez sollicité, j'pouvais pas lutter
Oooh, Taboo, mais ce mot est à vous
Ton épaule est tattoo, t'es toute à moi
Je ne sais c'qui s'passa, Suzy dans le vice, versa, da da dap dap
Vice et vice et versa, quand Suzy cèda
Vice et vice et versa, Suzy dans le vice versa, da da dap dap
Vice et vice et versa, dans le vice, versa.
« Taste of Sugar » ne fait pas dans le romantisme avec les paroles de ce titre new beat de 1988. Ce style musical à la croisée de la new wave, de l’EBM (Electric body music – voir Front 242 ) et de l’acid house venue de Chicago est apparu en Belgique à la fin des années 80. Il intervient comme transition entre les années 80 et la techno qui voit le jour au début des années 90. Au départ diffusé exclusivement et de façon presque underground dans les discothèques du plat pays, il s’est ensuite répandu, commercialisé et caricaturé à l’extrême ( cf. Confetti ). J’aime bien l’énergie et l’authenticité qui émane des premières heures de ce style. Les vêtements et les chorés respirent l’insouciance et ça donne envie de danser !
En rapport avec le sujet, un documentaire très intéressant est en libre consultation. Il s’appelle « Sound of Belgium » et retrace l’histoire de la musique belge depuis le début du XX°s. Dit comme ça, ça a l’air chiant mais en fait pas du tout. On apprend comment émerge et se développe la musique électronique dans le contexte social et historique, de l’industrie de l’orgue de barbarie à celle du disque. A voir ici.
Très beau titre de mes chouchous de Taxi-girl (1980)
–> https://www.youtube.com/watch?v=Aq_A5nORJGo
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Juste un corps sans mémoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Tu passes sans même me voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Juste un corps sans mémoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Tu passes sans même me voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Attends tout seul ce soir.
Mannequin derrière la vitrine,
Qui cache ses yeux d’ivoire.
Mannequin derrière la vitrine,
Plus personne pour le voir.
Mannequin derrière la vitrine,
Plus personne pour le voir.
« Amoureux solitaires », chanté par la belle et ingenue LIO en 1980 (elle avait 17 ans…) a été conçu par Elli et Jacno. Il s’agit en réalité d’une version française de « Lonely lovers », un morceau de leur très rock’n’roll premier groupe de musique, les Stinky Toys. Elli est à l’origine des paroles et du design de la pochette, son associé, de la musique. Leur patte est indiscutable et le titre incontournable. Belle collab’ !
Pour la version karaoké :
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge et qu'on n'a pas une chance
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Tous les jours sont les mêmes, j'ai besoin de romance
Un peu de beauté plastique pour effacer nos cernes
De plaisir chimique pour nos cerveaux trop ternes
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Eh toi dis-moi que tu m'aimes
Même si c'est un mensonge puisque je sais que tu mens
La vie est si triste, dis-moi que tu m'aimes
Oublions tout, nous-mêmes, ce que nous sommes vraiment
Amoureux solitaires, dans une ville morte
Amoureux imaginaires après tout qu'importe!
Que nos vies aient l'air d'un film parfait…
La la la la la…
Ce titre est extrait du troisième album de Mano Negra sorti en 1991. Ce groupe français mené par Manu Chao et dont le nom désigne le travail au noir en Espagne, a été actif entre 1987 et 1994. On leur doit quelques beaux titres dont « King of the Bongo » qui fut repris plus tard dans le premier album solo de Manu, Clandestino dans une version plus roots. Clandestino a été mon premier CD gravé au collège. C’était illégal d’en faire et c’est ma copine Elo, la seule qui avait un ordinateur qui les faisait chez elle puis les revendait à la récré (1998). Je l’ai écouté jusqu’à ce qu’il ne passe plus, trop détérioré par les années. Par contre ce disque n’a pas pris une ride. Selon Wikipédia, la chanson a pour origine un morceau du trompettiste de jazz américain Roy Eldridge (1939)
Moma was queen of the mambo
Popa was king of the Congo
deep down in the jungle
I started hanging my first bon-go
King of the Bongo
King of the Bongo bong
Every mon-key 'd like to be
In my place instead of me cause
I'm the king of the bongo
The king of Bongo bong
I want to the big town
Where ther's a lot of sound
From the jungle to the city
Lookin' for a bigger crown
So I played my Bongo
For the people of the big city
But they don't crazy
When I'm bangin' my boogie
Cause people like disco
And people like house
That's why they don't applause
When I'm bangin' on my bongo
they say that I'm a clown
Makin' too much dirty sound
They say there is no crown
For little monkey in this town
Nobody like to be
In my place instead of me
Cause nobody go crazy
When I'm bangin' on my boogie
But I don't like no disco
And I don't like the house
'Cause I'm born to rock
I'm born to pogo
When I'm bangin' on my bongo
All that swing belongs to me
I'm so happy there's nobody
In my place instead of me
I'm a king without a crown
Hangin' loose in the big town
And I'm born to rock
I'm born to pogo
Tombé pour la France est une chanson d’Etienne Daho sortie en 1985. Tout sauf du n’importe quoi. La musique, les paroles, le beau clip, réalisé par Jean-Pierre Jeunet, l’attitude désinvolte et la coiffure négligée d’Etienne qui nargue la rigueur de son costard… Tout est réuni avec beaucoup de talent pour faire de ce titre un monument emblématique des années 80 en France. A écouter à fond sur les platines !
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes…
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Never stop! (1989) est un titre de Front 242, groupe anticonformisme fondé en Belgique en 1981. Bien que leurs références esthétiques militaires furent controversées, l’influence exercée par leur œuvre dans l’histoire de la musique électronique reste quant à elle, indiscutable. Radicale, minimale, brutale et industrielle, ils nommeront eux-mêmes leur style EBM : Electronic Body Music.
CULTE !
Never stop
Never stop
We have ignition
We have control
Speed is reality
We've got to kick... start!
Can't you see
Don't you feel
It will never stop (never stop)
With no support
But strong conviction
Another step ahead
We handle the game
We handle the game
Well can't you see
Well don't you feel
It will never stop
Never stop
Never stop
We have ignition
We have control
Another step ahead
Don't you feel
Non stop
I'll show you at the end
To reach the top!
It will never stop!
Never stop!
Attentat à la couleur est une sortie de l’année 1984 qui parle de graffiti. En voici les paroles :
Dazibao / graffiti / maquillages
Trace le monde à ton image
Dazibao / graffiti / maquillages
Trace le monde à ton image
Attention !
Rue des affiches déchirées
Entrepôts vides ou beaux quartiers
C'est n'importe ou ailleurs
(Attention!)
Provoque le regard, provoque la rumeur
Poudré, bardé, masqué
Macadam / rôdeur…
(Attention ! Attention !)
Attention !
Attentat à la couleur ! Oh oh oh !
(Attention, attention…)
Attention ! (chœurs)
Attentat à la couleur !
Ouh -ouh !
Danse ! La musique est dans ton corps
??? en plein effort, danse encore !
Danse ! Pousse le son toujours plus fort
Danse ! La musique est dans ton corps
Dazibao / graffiti / maquillages
Trace le monde à ton image
Dazibao / graffiti / maquillages
Trace le monde à ton image
Attention !
Quand y'a danger, brise la glace
Au long des façades d'plexiglas
Bombe les murs, la ville s'efface
(Attention ! Attention !)
Vapeur de carbone / Harmonie barbare
Dans les cris la fureur, le jour redémarre
(Attention ! Attention !)
Attentat à la couleur ! Oh !
(Attention, attention…)
Attention !
Attentat à la couleur !
Attentat à la couleur !
Danse ! La musique est dans ton corps
??? ??, danse encore !
Danse ! Pousse le son toujours plus fort
Danse ! La musique est dans ton corps
Klaus Nomi est un artiste hors-norme. Icône de la scène new-wave, son style n’en reste pas moins inclassable. Entre opéra et synthés, cet allemand qui a émigré à New York dans les années 70 a produit une œuvre totalement délirante avant de mourir en 1983 de sa séropositivité. Pour ma part, j’avoue que je ne l’écoute que très rarement bien que je voue un total respect au parcours de ce personnage qui reprend dans You don’t own me (1981) les paroles d’une chanson populaire américaine des années 60 :
You don't know me, I'm not just one of your little toys
You don't own me, don't say I can't play with other boys
And don't tell me what to do, don't tell me what to say
Please when I go out with you, don't put me on display
Because you don't know me, don't try to shame me in any way
You don't own me, don't tie me down 'cause I never stay
And don't tell me what to say, don't tell me what to do
Just let me be myself, that's all I ask from you
I'm young and I like to be young
I'm free and I like to be free
To live my life the way I want
To say and do whatever I please
Les paroles de cette chanson m’ont, à l’époque où je l’ai découverte, rendue complètement dingue ! Il n’y a qu’à voir le clip pour constater que c’est un peu la fête des fous. On se croirait au carnaval de Dunkerque mais on est en fait à NY city en 1984 et Gloria Estefan chante son premier titre en anglais. Voici les paroles, à vous maintenant de les chanter :
Emergency - paging Dr. Beat - Emergency
Doctor I've got this feeling
Deep inside of me Deep inside of me.
Ijust can't control my feet
When I hear the beat When I hear the beat.
Hey doctor Could you give me something
To ease the pain To ease the pain
'Cause if you don't help me soon
I'm gonna lose my brain Gonna go insane.
Ijust don't know Don't know
How I'm gonna deal with you
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat.
I just don't know Don't know
Won't you help me Dr.Beat
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat
Won't you help me Dr. Beat.
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Say Say Say Doctor I've got this fever
That I can't control That I can't control.
Music makes me move my body
Makes me move my soul Makes me move my soul.
Doc You better give me something
'Cause I'm burning up Yes I'm burning up.
Doc You've got to find a cure
or we're gonna die Yes We're gonna die.
I just don't know Don't know . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .
Doc Doc Doc Doc Doctor Beat . . .